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Communiqué de presse – le 21 juin 2006

Il existe une solution à long terme pour le climat, selon le groupe consultatif

Il faut mettre l’accent tant sur l’utilisation que sur la production  d’énergie et intervenir dès maintenant

Ottawa, le 21 juin 2006 — Le Canada peut réduire considérablement ses émissions de gaz à effet de serre tout en promouvant son intérêt national, en accroissant sa productivité et sa compétitivité, en améliorant la qualité de l’air et, enfin, en répondant aux besoins énergétiques de son économie en plein essor, selon le nouveau document consultatif que la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (TRNEE) a publié aujourd’hui.

« Cette étude marque une première », affirme le président de la TRNEE, M. Glen Murray, qui a procédé au lancement de ce document lors d’une conférence de presse aujourd’hui. « Tandis que d’autres études ont soulevé des problèmes d’ordre général quant à la façon dont les changements climatiques toucheront l’économie et l’environnement du Canada, ce document constitue le premier examen détaillé de ce à quoi le Canada pourrait ressembler à l’avenir, soit au cours du prochain demi-siècle environ (dès maintenant jusqu’en 2050) dans un contexte de faible intensité d’émission de carbone. »

La Table ronde nationale, organisme consultatif indépendant qui relève du ministre de l’Environnement, s’est penchée sur deux questions en particulier dans ce nouveau rapport : Comment le Canada peut-il préserver et faire valoir son intérêt national en matière d’énergie et de changements climatiques d’ici 2050? Et que devons-nous faire dès maintenant pour y parvenir?

Cette étude révèle ce qui suit :

  • Malgré la croissance de son économie et de sa production de sables bitumineux, le Canada pourrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) jusqu’à concurrence de 60 p. 100 au cours des 45 prochaines années en recourant aux technologies existantes.
  • Selon la politique énergétique du XXIe siècle, il s’agit de s’attaquer à la fois à l’utilisation et à la production d’énergie ou, en d’autres termes, d’accroître le rendement énergétique et de réduire l’intensité des émissions de carbone.
  • En ce qui concerne l’utilisation d’énergie, il est crucial d’accroître le rendement énergétique; nous pourrions ainsi réaliser environ 40 p. 100 de l’ensemble de la réduction de 60 p. 100. Ce qui compte, ce n’est pas de savoir quelles technologies déployer, mais comment déployer toutes les technologies possibles de réduction de GES, surtout dans le domaine du transport des personnes et des marchandises, ainsi que de la construction résidentielle et commerciale.
  • Le rôle croissant que joue le Canada à titre de grand exportateur d’énergie est tout à fait compatible avec de faibles émissions de GES, à condition toutefois que l’on perfectionne la capture et le piégeage du carbone (CCS). Le recours à cette technologie dans le secteur pétrolier et gazier pourrait s’avérer bénéfique pour le Canada, tant sur le plan de l’environnement que de la concurrence, à titre de grand fournisseur d’énergie pour le monde entier.
  • Si l’on veut réduire les émissions de GES de 60 p. 100, il faudra transformer le secteur de l’électricité d’ici à 2050. À l’instar du secteur pétrolier et gazier, la CCS et la technologie du charbon épuré joueront un rôle important, tout comme la cogénération et l’énergie renouvelable (éolienne surtout).
  • La réduction des émissions de GES entraînera aussi une régression marquée de la pollution atmosphérique, entre autres avantages.

« L’une des conclusions essentielles de ce rapport est qu’il faut donner un signal clair et à long terme si l’on veut stimuler une intervention immédiate dans les domaines prioritaires signalés, afin de concrétiser les possibilités non négligeables qu’illustre notre scénario », de dire M. Murray.

« Les Canadiens ont besoin d’un signal dès maintenant, surtout si l’on veut aider le secteur privé à prendre des décisions d’investissement qui tiennent compte de la réduction des GES. Ces décisions, qui ont des répercussions sur l’infrastructure de la production et de l’utilisation d’énergie, se prennent en ce moment, quotidiennement. Il importe d’envoyer le bon signal le plus vite possible. Plus nous attendrons, plus ce sera difficile. »

La version intégrale du Rapport consultatif au ministre de l’Environnement est disponible à l’adresse suivante : www.nrt-trn.ca/climate-solution-f

La Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie :

La TRNEE, organisme fédéral indépendant, a pour mission d’explorer de nouvelles possibilités d’intégrer la conservation de l’environnement et le développement économique, en vue de favoriser la prospérité du Canada et d’assurer son avenir.

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