Forum sur l’eau de la TRN – le 12 janvier 2012
WebémissionLa séquence vidéo de la webdiffusion en direct du Forum sur l’eau de la TRN est maintenant disponible ci-haut. L’utilisation durable de l’eau et les secteurs des ressources naturelles du Canada : plan d’action Cap sur l’eauCe forum se veut un moyen d’attirer l’attention sur les aspects déterminants de l’utilisation de l’eau par les secteurs des ressources naturelles du Canada et de mieux faire connaître les mesures que nous devons prendre afin de mieux gérer notre eau. Plus précisément, le forum :
ORDRE DU JOUR
LES RECOMMANDATIONS DU RAPPORT « CAP SUR L’EAU » DE LA TRNPanel I: Prévisions relatives à l’eau et l’importance des données et de l’information sur l’eau Prévisions relatives à l’eau WF1. Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux devraient collaborer à l’élaboration, à la publication et à la mise à jour régulière d’une prévision nationale d’utilisation de l’eau — un état de l’eau — qui serait publiée pour la première fois d’ici deux ans. Ce projet pourrait étre dirigé par une organisation nationale telle que le Conseil canadien des ministres de l’environnement. WF2. Les gouvernements devraient élaborer de nouveaux outils prédictifs tels que les prévisions relatives à l’eau pour mieux comprendre où et quand la demande d’eau pourrait augmenter. L’information issue des prévisions sera importante pour guider l’attribution et les stratégies de gestion de l’eau dans l’avenir. WF3. Reconnaissant qu’il faut, si l’on veut prévoir avec précision l’utilisation de l’eau, améliorer notre façon d’établir et de communiquer les données sur la quantité d’eau utilisée, les gouvernements et l’industrie devraient collaborer à l’élaboration de critères appropriés de mesure et de rapport pour chaque secteur. Des données et de l’information sur l’eau WD1. Les gouvernements provinciaux et territoriaux devraient établir des systèmes de données sur la demande assortis d’exigences de rapport clairement définies pour les titulaires d’un permis d’utilisation d’eau. Ces systèmes comprendraient des dispositions communes d’obligation de rapport, des échéanciers de communication des données et des programmes d’exécution pour veiller à ce que les titulaires de permis fassent rapport de leur utilisation d’eau. WD2. Les provinces et les territoires devraient, en collaboration avec les intervenants et les partenaires, élaborer des techniques communes de mesure pour recueillir des données sur les quantités d’eau. WD3. Les gouvernements provinciaux et territoriaux devraient, en collaboration avec les secteurs des ressources naturelles, chercher à déterminer les besoins futurs en données sur l’eau de ceux—ci sur leur territoire. Ces initiatives les aideraient à concevoir des approches et des systèmes de gestion des données qu’appuient les secteurs des ressources naturelles. WD4. Tous les ordres de gouvernement devraient collaborer avec les intervenants afin de produire des données sur les quantités d’eau et de les intégrer; ces données serviraient d’outil de gestion de l’eau à l’échelle locale du bassin versant. Les provinces et les territoires devraient d’abord se doter d’outils de gestion intégrée de l’eau à résolution spatiale plus fine puisqu’il est plus facile de « déployer » à plus grande échelle une évaluation réalisée à petite échelle que de morceler une évaluation initiale réalisée à une plus grande échelle spatiale. WD5. En collaboration avec les intervenants, les gouvernements, tous ordres confondus, devraient élaborer des protocoles d’accès transparent aux données sur l’eau. Les provinces et les territoires devraient continuer à ouvrir leurs propres portails de données sur l’eau. De concert avec les provinces et les territoires, le gouvernement fédéral devrait construire un portail Web national sur l’eau qui donnerait également accès aux portails provinciaux et territoriaux de l’eau. Panel II : Fixer un prix sur l’eau WP1. Les gouvernements devraient étudier la relation entre l’utilisation de l’eau et la nécessité de fixer un prix avant d’appliquer une tarification volumétrique. Plus précisément, il leur faut mieux comprendre les répercussions possibles d’une telle tarification sur les secteurs et les entreprises. Pour ce faire, il faut améliorer les données sur l’utilisation de l’eau afin de mieux comprendre les prélèvements d’eau, la recirculation de l’eau et le recyclage de l’eau dans les installations. WP2. Les secteurs des ressources naturelles devraient examiner de près leur prélèvement d’eau et déterminer les coûts d’utilisation de celle—ci. L’intégration de la notion de « valeur » de l’eau aux activités révélerait peut—étre des moyens d’économiser gràce à la mise en œuvre de meilleures technologies ou de pratiques de gestion exemplaires, ce qui pourrait peutétre se traduire par une réduction globale du prélèvement d’eau. WP3. Si l’on met un prix sur l’utilisation de l’eau par les secteurs des ressources naturelles, les revenus devraient servir à soutenir les initiatives de gouvernance et de gestion à l’échelle des bassins versants au lieu d’étre comptabilisés dans les recettes générales de la province ou du territoire. WP4. Reconnaissant la nécessité d’effectuer d’autres recherches sur l’emploi d’instruments économiques dans le contexte des bassins versants, les gouvernements comptant recourir à de tels instruments devraient en évaluer les conséquences environnementales, économiques et sociales afin d’éclairer les discussions sur les compromis à faire. Panel III : Gouvernance participative de l’eau WG1. Les gouvernements devraient affirmer la légitimité de la gouvernance participative de l’eau et démontrer que les organismes qui l’exercent ont un rôle important à jouer. Les gouvernements qui choisissent d’investir dans les processus participatifs doivent appliquer le plus possible les recommandations issues du processus participatif et s’engager à donner de la rétroaction formelle au groupe s’il n’en tient pas compte. Autrement, les participants des secteurs des ressources naturelles perdront confiance et quitteront le processus compte tenu de tout le temps et l’argent qu’ils doivent y consacrer. WG2. Les gouvernements doivent reconnaître que l’exercice structuré de la gouvernance participative de l’eau exige de bien définir les rôles, les responsabilités et les règles de reddition de compte qui s’y rattachent. La plupart des gens et des organisations qui sont impliqués dans la gouvernance participative de l’eau au Canada, y compris les secteurs des ressources naturelles, estiment que les pouvoirs et les responsabilités de décision manquent de clarté dans les cadres actuels. À tout le moins, les paramètres des processus participatifs doivent étre assortis d’une description écrite des rôles et responsabilités. Un document plus formel renforcerait la reddition de compte et, dans certains cas, certains gouvernements voudront peut—étre sanctionner la structure de gouvernance par l’adoption d’une nouvelle mesure législative. WG3. Les processus de gouvernance participative de l’eau devraient étre élaborés et mis en œuvre de concert avec d’autres processus de planification et politiques. La gouvernance de l’eau ne tourne pas qu’autour de l’eau et ne peut pas se faire en marge d’autres processus de planification touchant et impliquant les secteurs des ressources naturelles, comme la planification de l’utilisation des terres municipales ou les plans d’aménagement forestier. Comme ces processus interviennent à diverses échelles et mobilisent plusieurs ordres de gouvernement, un certain nombre d’organisations gouvernementales et non gouvernementales devront coordonner leurs efforts afin d’arrimer leurs politiques. WG4. Les gouvernements devraient offrir des incitations à la participation. La gouvernance participative efficace de l’eau requiert l’engagement d’un large éventail d’intervenants, y compris les grands utilisateurs d’eau des secteurs des ressources naturelles. Pour que les processus de gouvernance participative de l’eau deviennent des préoccupations opérationnelles (au lieu d’activités optionnelles) dans les secteurs des ressources naturelles, les gouvernements doivent en faire une priorité. Cela pourrait se faire en rendant la participation obligatoire par l’adoption d’un règlement ou en faisant de celle—ci une condition d’obtention du permis d’utilisation d’eau. Recommandations pour l’apres-midi : Instruments du politique PI1. Conscients de ce que les stratégies de politique de l’eau doivent, au Canada, étre souples et s’adapter à la réalité changeante de l’eau (évolution des conditions hydrologiques et augmentation de la demande d’eau à l’échelle régionale et des bassins versants) afin d’éviter d’éventuels conflits de l’eau, les gouvernements devraient modifier graduellement leurs approches en : 1. S’assurant d’offrir des conditions favorables telles que des mesures législatives et réglementaires. Parce qu’il faut des années pour élaborer et sanctionner les lois et règlements nécessaires pour se donner de nouveaux instruments économiques, les provinces et territoires qui ne l’ont pas encore fait devraient commencer dès maintenant à examiner et à préparer les modifications nécessaires aux lois, règlement et politiques s’ils veulent gérer stratégiquement la pérennité de leur eau. 2. Offrant des options stratégiques pour qu’il soit possible de s’adapter aux circonstances. Faire une évaluation complète de la situation économique et environnementale d’un bassin versant est impératif avant de décider des instruments de politique les plus appropriés et les plus susceptibles d’y résoudre les problèmes d’attribution de l’eau. Alors seulement les gouvernements pourront—ils mettre en œuvre les options stratégiques convenant au bassin versant. Les options offertes devraient l’étre en fonction des contraintes d’approvisionnement en eau existantes ou prévues à l’intérieur d’un bassin versant. Par exemple, les bassins versants où les ressources en eau font déjà ou de plus en plus l’objet de pressions devraient intervenir plus vigoureusement. PI2. Les gouvernements provinciaux et territoriaux devraient donner au besoin des orientations stratégiques privilégiant une plus grande économie et conservation de l’eau. Pour ce faire, ils devraient :
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Rapport de la TRNExperts du ForumRobert Slater, Président par intérim de la TRN
Prenez part à la conversationParticipants du ForumJill Baker, Table ronde national (TRN) Jean-François Barsoum, IBM Gemma Boag, Agriculture and Agri-Food Canada Ron Bonnett, Canadian Federation of Agriculture Bill Borland, AMEC Earth Environmental David Brooks, POLIS Project on Ecological Governance Jim Bruce, Consultant Ben Chalmers, Mining Association of Canada Jean Cinq-Mars, Commissaire au développement durable du Québec Karen Clarke-Whistler, TD Bank Financial Group Bernadette Conant, Canadian Water Network (CWN) Lois Corbett, Blue Economy Initiative Dianne Cunningham, Richard Ivey School of Business, Membre de la TRN Victoria David, Cenovus René Drolet, Table ronde national (TRN) Diane Dupont, Brock University George Greene, Stratos Mark Henry, Statistics Canada Christopher Hilkene, The Clean Water Foundation, Membre de la TRN Ted Horbulyk, University of Calgary Jill Jensen, Agriculture and Agri-Food Canada Heather Kleb, Canadian Nuclear Association Lynn Kriwoken, Ministry of Environment, British Columbia Tim Krywulak, Council of Canadian Academies Robert Kulhawy, Calco Environmental Group, Membre de la TRN Bob Larocque, Forest Products Association of Canada Marie-Claude Leclerc, Regroupement des Organismes de Bassins Versants du Québec Tony Maas, World Wildlife Fund (WWF) – Canada Cairine MacDonald, Government of British Columbia David Marshall, Fraser Basin Council Don McCabe, Ontario Federation of Agriculture David McLaughlin, Table ronde national (TRN) Rick Meyers, Mining Association of Canada Francis Michaud, Office of the Auditor General of Québec Brent Moore, Devon Canada Corporation Sandeep Pandher, Table ronde national (TRN) Mark Parent, NRT Member Don Pearson, Conservation Ontario Ralph Pentland, Canadian Water Issues Council Richard Phillips, Bow River Irrigation District André Plourde, Carleton University Steven Renzetti, Brock University Tara Shea, Mining Association of Canada Robert Slater, Carleton University, Interim Chair, TRN François Soulard, Statistics Canada André St-Hilaire, INRS ETE Mary Trudeau, ICF Marbek Kirsten Vice, National Council for Air and Stream Improvement, Inc. (NCASI) Bernard Vigneault, Natural Resources Canada Jennifer Vincent, Environment Canada Anthony Watanabe, The Innovolve Group Inc. Nadia Zenadocchio, Office of the Auditor General of Québec |