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NOUS TRAÇONS LA VOIE AU DÉVELOPPEMENT DURABLE

NOTRE PROCESSUS

Notre processus aide le Canada à trouver des solutions de développement durable intégrant les considérations environnementales et économiques afin d'assurer la prospérité et le bien-être de notre nation.

EXPLORER

We rigorously research and conduct high quality analysis on issues of sustainable development. Our thinking is original and thought provoking.

RASSEMBLER

We convene opinion leaders and experts from across Canada around our table to share their knowledge and diverse perspectives. We stimulate debate and integrate polarities. We create a context for possibilities to emerge.

CONSEILLER

We generate ideas and provide realistic solutions to advise governments, Parliament and Canadians. We proceed with resolve and optimism to bring Canada’s economy and environment closer together.

Rapport annuel 2011 – 2012 : L’année en bref

Durant l’exercice 2011-2012, la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (TRNEE) a continué à formuler des conseils stratégiques sur des questions à la croisée de l’environnement et de l’économie en s’appuyant sur de solides travaux de recherche et en consultant ses intervenants. Elle a publié quatre rapports durant l’année.

La TRNEE a également entrepris de renouveler son image de marque en faisant valoir son rôle de rassembleur, celui d’artisan d’un contexte porteur de possibilités et d’ouvreur de chemins durables. Le lancement d’un site Web nouveau et amélioré a été l’un des pivots de cette initiative visant à valoriser son image de marque.

1.1 DE L’EXPLORATION À LA CONCERTATION EN PASSANT PAR LES RAPPORTS CONSULTATIFS

Durant l’exercice 2011-2012, la TRNEE a continué d’alimenter la réflexion sur trois grandes questions de fond :

  • les risques et possibilités économiques du changement climatique
  • la pérennité de l’eau et des secteurs des ressources naturelles du Canada
  • l’examen de la mise en oeuvre du Protocole de Kyoto par le gouvernement du Canada

PROSPÉRITÉ CLIMATIQUE – RISQUES ET POSSIBILITÉS ÉCONOMIQUES DU CHANGEMENT CLIMATIQUE POUR LE CANADA

Dans la foulée de ses travaux antérieurs sur le changement climatique, la TRNEE a lancé en 2009-2010 son programme Prospérité climatique, qui met l’accent sur les risques et les possibilités économiques associés au changement climatique pour le Canada.

Prospérité climatique est une initiative stratégique pluriannuelle comportant deux volets de recherche principaux :

  1. Les conséquences économiques du changement climatique pour le Canada, la façon dont nous devrions nous y adapter et ce que cela coûtera.
  2. Les conséquences économiques pour le Canada d’une transition mondiale vers une économie faible en carbone, ce que cela signifie pour notre capacité concurrentielle future et les stratégies que nous devrions adopter pour réussir.

En 2011-2012, la TRNEE s’est concentrée sur les trois derniers projets de la série Prospérité climatique, qui traitaient des thèmes suivants : les coûts économiques du changement climatique pour le Canada, le renforcement de la résilience des entreprises face au changement climatique et la transition vers une économie sobre en carbone.

Les publications suivantes de Prospérité climatique ont été diffusées en 2011-2012 :

Le prix à payer : répercussions économiques du changement climatique pour le Canada

Ce rapport estime les répercussions économiques du changement climatique pour le Canada. En plus d’offrir des estimations de haut niveau des coûts du changement climatique pour l’ensemble du pays, le rapport évalue également les coûts des répercussions du changement climatique ainsi que les coûts et les avantages de s’y adapter dans trois secteurs d’intérêt : l’approvisionnement en bois d’oeuvre, les zones côtières et la santé humaine. Le rapport conclut que les répercussions du changement climatique consécutives à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre dans le monde engendrent pour le Canada des coûts réels et croissants qui seront de 5 milliards de dollars par année en 2020 et d’entre 20 et 43 milliards de dollars par année en 2050. Il démontre également que l’adaptation – notre capacité de gérer les impacts à venir – est un moyen efficace qui, s’il n’est pas gratuit, permet tout de même d’atténuer certains de ces impacts.

Face aux éléments : renforcer la résilience des entreprises au changement climatique

Face aux éléments est une série de trois rapports qui conseillent les entreprises et les gouvernements sur la façon de composer avec le changement climatique dans la perspective des affaires. L’instabilité croissante et l’évolution graduelle des conditions climatiques se répercuteront sur toutes les facettes des entreprises canadiennes au cours des prochaines décennies. Malgré une connaissance accrue des risques et des possibilités que présente le changement climatique, peu d’entreprises modifient leurs stratégies et pratiques commerciales pour s’adapter à cette réalité inévitable. La TRNEE s’est intéressée à plusieurs questions en émergence pour ce projet, notamment renforcer la résilience face au changement climatique à travers la chaîne d’approvisionnement, évaluer la divulgation d’informations sur les risques matériels découlant du changement climatique et protéger la résilience des infrastructures critiques. En outre, la TRNEE a consulté les intervenants afin d’explorer l’adaptation dans le contexte des affaires, de discuter de l’information requise pour la prise de décisions éclairées dans le contexte du changement climatique et de déterminer les mesures que devrait prendre le gouvernement en premier pour aider le secteur privé à s’adapter.

Les Études de cas sont un recueil d’études de cas qui présentent les réussites, les défis et les leçons de treize « éclaireurs climatiques », des entreprises canadiennes et internationales qui s’adaptent déjà au changement climatique en évaluant les risques et possibilités qui l’entourent et en accroissant leur résilience face à ce phénomène. Le Rapport-entreprises offre aux entreprises de l’information sur les mesures impératives et pratiques d’adaptation qu’elles peuvent prendre face à ce défi croissant pour passer en tête et réussir. Le Rapport-conseil présente les résultats de recherches et des recommandations sur la façon pour le gouvernement d’aider les entreprises à mieux s’adapter au changement climatique.

Rapports à venir de « Prospérité climatique »

Le travail s’est également poursuivi dans le cadre de l’initiative Prospérité climatique en vue d’élaborer un plan de croissance à faibles émissions de carbone pour le Canada. En 2011- 2012, la TRNEE a multiplié les consultations au pays pour savoir ce que pensent les régions de ce projet. Des recherches quantitatives et qualitatives ont également été entreprises pour déterminer les possibilités et les défis de passer à une économie faible en carbone, en particulier dans l’optique de l’énergie, de l’innovation, du commerce, des compétences, de l’investissement et de la gouvernance.

On peut se procurer des exemplaires des rapports publiés et de l’information complémentaire sur le programme Prospérité climatique à http://nrt-trn.ca/climat/properite-climatique.

CAP SUR L’EAU : L’UTILISATION DURABLE DE L’EAU PAR LES SECTEURS DES RESSOURCES NATURELLES DU CANADA

En 2010-2011, dans le cadre de son programme Pérennité de l’eau et des secteurs des ressources naturelles, la TRNEE a publié un premier rapport intitulé Courant de changement – La pérennité de l’eau et des secteurs des ressources naturelles du Canada. Ce rapport s’intéressait à la situation actuelle de l’utilisation de l’eau par les secteurs des ressources naturelles du Canada, dégageant les enjeux clés. En 2011-2012, ce programme s’est attaché dans un deuxième temps à produire de l’information et des conseils pour assurer l’utilisation durable de l’eau par les secteurs des ressources naturelles du Canada. La TRNEE avait, pour ce faire, commandé des recherches et des analyses à certains des grands experts de l’eau du Canada et consulté à fond les intervenants pour déterminer la portée du rapport, analyser les résultats de ses recherches, trouver des pistes de solution et solliciter leur opinion quant à ses conclusions préliminaires. Le rapport, Cap sur l’eau : l’utilisation durable de l’eau par les secteurs des ressources naturelles du Canada, renfermait des recommandations dans les domaines des prévisions relatives à l’eau, des données et de l’information sur la quantité d’eau, de la gouvernance participative de l’eau et des instruments de politique.

En janvier 2012, la TRNEE a rassemblé à l’occasion de son Forum national sur l’eau 50 experts canadiens de l’eau, délégués gouvernementaux, universitaires et représentants de l’industrie pour affiner les recommandations du rapport et passer à leur mise en oeuvre. Venus des quatre coins du pays, les participants ont discuté et délibéré des recommandations de Cap sur l’eau et les ont classées en ordre de priorité, suggérant des moyens d’y donner suite afin de passer de la parole aux actes. En outre, les participants ont répertorié des organisations ou des groupes susceptibles de pouvoir diriger ou appuyer la mise en oeuvre des recommandations. Cet important événement innovateur et rassembleur a été diffusé en direct sur le Web à travers le pays, tant et si bien qu’aux 50 experts dans la salle se sont ajoutés 100 participants en ligne. La webémission a été enregistrée et est maintenant disponible sur le site Web de la TRNEE avec un rapport sommaire, qui propose l’esquisse d’un plan d’action qui se révélera précieux pour la gestion et la gouvernance des ressources en eau du Canada.

On trouvera de l’information sur la pérennité de l’eau et des secteurs des ressources naturelles à http://nrt-trn.ca/eau/ la-perennite-de-l%e2%80%99eau-et-des-secteurs-des-ressources- naturelles-du-canada?lang=fr.

LOI DE MISE EN OEUVRE DU PROTOCOLE DE KYOTO

La Loi de mise en oeuvre du Protocole de Kyoto (LMOPK) a été adoptée par le Parlement en juin 2007. Elle demande au Canada de respecter ses engagements internationaux en vertu du Protocole de Kyoto en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre de 6 % sous les niveaux de 1990 d’ici 2012. Chaque année, le gouvernement canadien a l’obligation d’établir un plan sur les changements climatiques décrivant les mesures et les politiques qu’il a adoptées afin d’honorer ses obligations en vertu du Protocole. Ce plan doit également indiquer les réductions d’émissions qui devraient résulter de ses mesures et politiques.

En vertu du paragraphe 10(1) de la LMOPK, la TRNEE est tenue à ce qui suit :

  1. effectuer des recherches et recueillir de l’information et des données provenant d’analyses sur le Plan ou la déclaration dans le contexte du développement durable
  2. conseille le ministre sur les questions qui relèvent de sa mission, notamment :
    1. sur la probabilité que chacun des règlements ou des mesures projetés atteignent les réductions d’émissions anticipées dans le Plan ou la déclaration,
    2. sur la probabilité que l’ensemble des mesures ou des règlements projetés permettent au Canada de respecter ses engagements en vertu de l’article 3, paragraphe 1, du Protocole de Kyoto,
    3. sur toute autre question qu’elle estime pertinente.

La TRNEE a fait l’analyse nécessaire pour se conformer à ses obligations en vertu de la LMOPK, et ses constatations ont été présentées le 28 juillet dans sa cinquième réponse écrite au ministre de l’Environnement, intitulée Réponse de la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie à ses obligations en vertu de la Loi de mise en oeuvre du Protocole de Kyoto – Juillet 2011. Le rapport fait état d’une plus grande transparence du Plan, y compris des méthodes utilisées pour estimer les réductions découlant des mesures appliquées. On y apprend que certaines estimations sont plus fiables et qu’on a publié les émissions projetées d’ici 2020 dans le cadre d’un scénario de référence et d’un scénario de politiques. La TRNEE conclut à la fiabilité des prévisions issues de la modélisation intégrée du Plan.

Il y aurait également place à des améliorations dans les domaines suivants :

  • Des préoccupations ont été exprimées quant à l’additionnalité des réductions d’estimations découlant des mesures.
  • Certaines des hypothèses sous-tendant le scénario de référence devraient être mieux étayées puisque les hypothèses actuelles pourraient entraîner une surestimation des réductions d’émissions prévues pour certaines mesures stratégiques.
  • Il serait utile d’étendre l’horizon d’évaluation afin d’évaluer les réductions d’émissions prévues jusqu’en 2020.

Il s’agira de notre dernier rapport sur la mise en oeuvre de la LMOPK puisque le gouvernement a abrogé la LMOPK en vertu du projet de loi C-38 d’exécution du budget, la Loi sur l’emploi, la croissance et la prospérité durable. Des exemplaires du plus récent rapport de la TRNEE sur la mise en oeuvre de la LMOPK sont disponibles à l’adresse http://nrt-trn.ca/wp-content/uploads/2011/08/lmopk-2011-fra.pdf.

RENVOIS MINISTÉRIELS

En mars 2011, l’honorable Peter Kent, ministre de l’Environnement, a demandé à la TRNEE de fournir au gouvernement du Canada des conseils au sujet des politiques et des plans des provinces et territoires concernant le changement climatique et d’un éventuel recours aux approches axées sur le cycle de vie afin de favoriser la durabilité de l’environnement.

ÉTAT DE LA SITUATION : LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE AU CANADA

La TRNEE a mené des recherches et consulté les intervenants pour évaluer en profondeur les plans et les politiques des provinces et territoires en matière de changement climatique afin de mieux éclairer le gouvernement fédéral dans ce qu’il fera pour que le Canada atteigne en 2020 son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Dans le cadre de ses recherches, la TRNEE a procédé à la modélisation quantitative des réductions d’émissions prévues par suite des politiques climatiques en vigueur et proposées des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux de même qu’évalué le rapport coût-efficacité des mesures de réduction des émissions. La TRNEE a préparé cette analyse en collaboration très étroite avec les provinces et les territoires et a réuni des représentants des administrations fédérale, provinciales et territoriales, plusieurs membres de la TRNEE, des spécialistes de la politique publique climatique et des experts intergouvernementaux à Kingston, en Ontario, à l’occasion d’un événement organisé en collaboration avec l’Institut des relations intergouvernementales de l’Université Queen’s. La TRNEE avait organisé la rencontre afin de présenter les résultats préliminaires de ses recherches, d’engager le dialogue sur les questions soulevées lors de l’évaluation et de demander conseil sur la suite des choses.

Le rapport présente les résultats des activités de recherche et de consultation, y compris une évaluation qualitative et quantitative des plans en vigueur. Il constate que le Canada a fait des progrès importants dans l’atteinte de son objectif pour 2020, mais que les politiques en vigueur et proposées de l’ensemble des gouvernements ne lui permettront pas à elles seules d’y arriver. La TRNEE offre également des conseils sur les instruments et les mécanismes qu’il y aurait lieu d’explorer plus à fond au fur et à mesure qu’évolue la politique climatique. La TRNEE recommande que les travaux relatifs à la future politique climatique du Canada satisfassent à trois critères, que l’on appelle les « 3C », c’est-à-dire qu’ils soient concertés, cohérents et calculés. Elle recommande également de compléter l’approche réglementaire sectorielle du gouvernement fédéral par la tarification du carbone, d’annoncer un plan détaillé indiquant quels secteurs seront réglementés et quand, d’utiliser des accords d’équivalence avec les provinces par souci de souplesse et d’établir régulièrement des prévisions indépendantes pour estimer les progrès à venir en matière de réduction des émissions.

Le rapport se trouve à http://nrt-trn.ca/etat-de-la-situation-la-lutte-contre-le-changement-climatique-au-canada?lang=fr.

PERSPECTIVES POUR LE CANADA – ADOPTER UNE APPROCHE AXÉE SUR LE CYCLE DE VIE POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Durant la préparation de ce rapport, la TRNEE a fait des recherches sur les facteurs en jeu, les risques, les possibilités et les défis associés au recours à des approches axées sur le cycle de vie au Canada. Elle a scruté toutes ces questions dans le contexte du secteur privé – ce qui a abouti à des recommandations sur la manière dont le gouvernement du Canada pourrait favoriser l’adoption d’approches axées sur le cycle de vie par les entreprises canadiennes – et également sous l’angle des opérations internes et des processus décisionnels de l’administration fédérale – ce qui a conduit à la formulation de recommandations sur les mesures à prendre dans les ministères clés. La TRNEE a réuni, dans le cadre de sept séances, plus d’une centaine de spécialistes afin d’orienter les recherches pour ce rapport, de commenter les observations recueillies et d’alimenter les recommandations.

Le rapport présente les risques pour les entreprises canadiennes de se conformer aux réglementations de plus en plus nombreuses des gouvernements étrangers et aux demandes des marchés émergents qui exigent la divulgation du cycle de vie des produits et le renforcement des normes environnementales. Il conclut que les approches du cycle de vie nous permettraient d’améliorer non seulement notre compétitivité économique et la gérance environnementale de nos ressources, mais également la conception, la production et la consommation de nos biens et produits. Le rapport offre des conseils et des recommandations pour aider le gouvernement du Canada à déterminer la façon dont les approches du cycle de vie pourraient contribuer à la mise en oeuvre de solutions durables au Canada et à définir le rôle que pourrait jouer le gouvernement pour favoriser la réussite de ces approches en son sein et dans le secteur privé. Il recommande en particulier que le gouvernement fédéral enrichisse sa connaissance des enjeux liés aux approches axées sur le cycle de vie, aide les entreprises à maintenir leur accès aux marchés étrangers et intérieurs, participe proactivement aux discussions sur les enjeux entourant les approches axées sur le cycle de vie et fasse preuve de leadership dans la mise en oeuvre d’approches axées sur le cycle de vie dans le cadre de ses opérations internes et de ses processus décisionnels.

Le rapport se trouve à http://nrt-trn.ca/perspectives-pour-le-canada?lang=fr.

1.2 INITIATIVES DE GESTION ORGANISATIONNELLE

Renouvellement de l’image de marque de la TRNEE

Cette année, la TRNEE a entrepris d’imprimer clairement son positionnement stratégique et son image de marque et de réorienter ses communications en conséquence. L’organisme s’est donné les trois objectifs de communication suivants : 1) graver la pertinence de la TRNEE dans l’esprit des décideurs; 2) présenter la TRNEE comme l’une des organisations les plus influentes au Canada en matière d’environnement et d’économie; et 3) positionner la TRNEE en tant qu’organisation d’envergure capable de dégager des consensus et ayant quelque chose à dire. L’énoncé de positionnement « Nous traçons la voie au développement durable » permet à la TRNEE de faire valoir le calibre élevé de ses recherches et son pouvoir unique de mobilisation autour des questions touchant l’environnement et l’économie, bref, sa capacité d’offrir d’impartiaux et judicieux conseils aux gouvernements.

L’un des piliers de cette stratégie consistait à remanier le site Web de la TRNEE, qui présente de manière intéressante et accessible la mine d’information produite par l’organisme. Celui-ci a également fait plus régulièrement le point sur ses activités en participant à des événements d’intervenants et en partageant la documentation connexe, permettant ainsi aux intervenants et aux partenaires d’être au courant de ce que fait la TRNEE et de l’évolution de ses travaux avant qu’elle ne publie ses rapports finaux.

Écologisation de la TRNEE

La TRNEE a continué d’écologiser ses opérations et de sensibiliser ses employés à une gamme de questions environnementales. Voici les faits saillants des activités organisées par le Comité directeur vert de la TRNEE en 2011-2012 :

  • À l’été 2011, la TRNEE a tenu un Défi transport de deux semaines pour encourager ses employés à réduire l’impact sur l’environnement de leurs déplacements quotidiens. Ce défi leur permet d’échanger des permis de navettage au moyen d’un système de quotas et d’échange, ce qui les aide à mieux comprendre un instrument de politique environnementale et favorise l’émergence d’un transport plus durable.

Mobilisation des membres

Les membres de la TRNEE ont continué à nourrir le travail de l’organisation en participant à ses réunions plénières et à ses événements de concertation avec les intervenants. L’un des clous de l’exercice 2011-2012 a été la réunion plénière qui s’est tenue à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Cette réunion comprenait une discussion en groupe sur le projet d’aménagement hydroélectrique du Bas-Churchill et une visite des sites de la société Minas Basin Pulp and Power Co. Ltd et du Centre des sciences de l’environnement Irving à l’Université Acadia. Les membres ont joué des rôles importants dans plusieurs événements de concertation de la TRNEE, notamment le Forum national sur l’eau et le Dialogue canadien sur les politiques climatiques tenu à Kingston en tandem avec l’Institut des relations intergouvernementales de l’Université Queen’s.

1.3 COMMUNICATIONS ET AFFAIRES PUBLIQUES

Au cours du dernier exercice financier, le programme de communication et d’affaires publiques de la TRNEE s’est employé surtout à ce qui suit : soutenir la diffusion des rapports de l’organisme et repositionner celui-ci, préparer les produits et les stratégies de communication correspondants et créer un nouveau site Web pour l’organisme.

En septembre 2011, le visage et la structure du site Web de la TRNEE (www.nrt-trn.ca) ont fait peau neuve. Cela a permis d’assoir plus solidement la réputation d’être l’une des organisations les plus influentes au Canada que s’est taillée la TRNEE en matière d’environnement et d’économie tout en concrétisant encore plus les piliers de son image de marque : explorer, conseiller et rassembler. La nouvelle architecture et le nouveau volet des médiaux sociaux du site offrent une expérience d’utilisation plus intuitive, ce qui permet en retour à la TRNEE de rayonner davantage.

Durant l’exercice 2011-2012, le site Web a accueilli 380 000 visiteurs. En plus du site Web, nous avons accru notre présence sur le Web en participant à Twitter et à d’autres médias sociaux. Cela nous a permis d’accroître notre portée et d’annoncer la parution de chacun de nos rapports à plus de 30 000 personnes.

Rayonnement et présence médiatiques

La présence médiatique de la TRNEE a continué de grandir en 2011-2012, la diffusion de ses divers rapports ayant suscité beaucoup d’intérêt. La TRNEE a capté plus que jamais l’attention des médias avec la diffusion de son rapport Le prix à payer : répercussions économiques du changement climatique pour le Canada. Ce rapport a fait l’objet de plus de 700 reportages dans la presse écrite, à la radio et à la télévision. La diffusion de Cap sur l’eau : l’utilisation durable de l’eau par les secteurs des ressources naturelles du Canada a également joui d’une vaste couverture, 160 médias s’y étant intéressés, tout comme la réunion des intervenants tenue pour discuter de la voie à suivre.

Promouvoir les conseils de la TRNEE

Il est essentiel de promouvoir les recherches et les conseils stratégiques de la Table ronde afin de sensibiliser et d’influencer le gouvernement. La TRNEE fait la promotion de ses conseils par l’entremise de ses relations avec les médias, de son site Web, de la distribution directe de ces conseils aux intervenants par voie électronique, d’activités de rayonnement, d’allocutions et d’activités en collaboration avec le secteur non gouvernemental, les intervenants, le milieu universitaire et d’autres organisations. Chaque auditoire cible et chaque activité de l’organisme joue un rôle essentiel dans les efforts que déploie celui-ci pour affermir la réputation de source crédible et fiable de recherches et de conseils dont il jouit.

Statistiques sur le téléchargement des rapports :

La publication électronique a aidé la TRNEE à joindre davantage d’intervenants et à réduire le nombre et le coût de ses rapports papier. La diffusion de nos publications par l’intermédiaire de notre site Web a non seulement permis à nos intervenants d’y avoir immédiatement accès, mais cela en a également accru fortement la distribution.

RAPPORTS
RAPPORTS Téléchargements au 30 juin 2012
État de la situation : La lutte contre le changement climatique au Canada 6 856
Perspectives pour le Canada : Adopter une approche axée sur le cycle de vie à l’appui du développement durable 4 326
Face aux éléments
(Série de 3 rapports : Rapport-conseil, Rapport-entreprises, Études de cas)
7 612
Cap sur l’eau : l’utilisation durable de l’eau par les secteurs des ressources naturelles du Canada et Passer à l’action : Rapport du Forum national sur l’eau de la TRN 5 178
Le prix à payer : répercussions économiques du changement climatique pour le Canada 9 640
Voies parallèles : choix de politiques climatiques pour le Canada et les É.-U. – Rapport sur les relations externes 523