Table ronde sur les impacts et l’adaptation liés au changement climatique – Thème 3 – le 5 octobre 2010
Thème III : Que devrait faire le Canada pour s’adapter et prospérer malgré le climat évolutif?
Confronter les effets du changement climatique n’équivaut pas à délaisser le climat actuel pour s’adapter au nouveau – il s’agit plutôt de naviguer parmi les méandres du changement continu, à tout le moins pendant les prochaines décennies. Le but du Thème III est de mettre en lumière les interventions clés nécessaires pour alimenter et améliorer l’élan instauré par les mesures d’adaptation existantes et pour concentrer les ressources de manière à faciliter les mesures d’adaptation éventuelles. Les questions à explorer sont:
- Le savoir sur les impacts actuels et prévus du changement climatique et la vulnérabilité à ce changement éclaireront les choix adaptatifs du Canada, ainsi que les leçons tirées des expériences d’adaptation pratiques. Cela impose de nouvelles demandes sur notre infrastructure scientifique, y compris une surveillance et une prévision améliorées des climats régionaux, la détermination de données de référence pour mesurer les progrès réalisés et l’élaboration de méthodes et de systèmes d’information pour évaluer le rendement des efforts d’adaptation. Cela accentue également le besoin de renseignements économiques pour appuyer des décisions d’adaptation rentables. Où nous positionnons-nous pour réagir à ces demandes? Quels sont les défis au moment d’offrir une solide base de connaissances pour la prise de décisions adaptative?
- L’adaptation survient et surviendra à plusieurs échelles, du ménage individuel à l’appareil pangouvernemental. Quels sont les défis de coordination de toutes ces échelles et de mobilisation des ressources financières et techniques pour appuyer les efforts d’adaptation?
- L’adaptation sous-entend également tirer profit des possibilités engendrées par les conditions climatiques évolutives. Comment pouvons-nous nous positionner pour exploiter les possibilités éventuelles?
Nous pouvons nous attendre qu’une certaine forme d’adaptation s’impose spontanément de la part des acteurs privés, sans une intervention gouvernementale; qu’une part des efforts d’adaptation mette en jeu la planification de l’État et la fourniture de biens publics. Quels sont les critères clés au moment de déterminer les priorités d’adaptation (cout le plus bas, vulnérabilité la plus marquée, plus grand impact éventuel des investissements, plus grande chance de réussite)? Comment déterminerons-nous qui devrait assumer les couts de mise en œuvre des mesures d’adaptation?
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