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NOUS TRAÇONS LA VOIE AU DÉVELOPPEMENT DURABLE

NOTRE PROCESSUS

Notre processus aide le Canada à trouver des solutions de développement durable intégrant les considérations environnementales et économiques afin d'assurer la prospérité et le bien-être de notre nation.

EXPLORER

We rigorously research and conduct high quality analysis on issues of sustainable development. Our thinking is original and thought provoking.

RASSEMBLER

We convene opinion leaders and experts from across Canada around our table to share their knowledge and diverse perspectives. We stimulate debate and integrate polarities. We create a context for possibilities to emerge.

CONSEILLER

We generate ideas and provide realistic solutions to advise governments, Parliament and Canadians. We proceed with resolve and optimism to bring Canada’s economy and environment closer together.

Rapport annuel 2009-2010 – L’année en Bref

PROGRAMMES EN MATIÈRE DE POLITIQUES ET DE RECHERCHE

La Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie déploie tous les efforts nécessaires pour s’assurer que ses activités en matière de politiques et de recherche sont pertinentes aux intérêts nationaux du Canada.

La Table ronde donne à tous nos intervenants la chance de se rencontrer et de participer au développement d’idées et de connaissances efficaces. Grâce à sa recherche et à ses analyses, la Table ronde sert de catalyseur aux politiques publiques innovatrices et efficaces en matière de durabilité. La TRNEE offre des conseils indépendants aux gouvernements sur la façon de mieux faire face aux défis et de saisir les occasions qui se présentent pour créer au 21e siècle une économie durable pour tous les Canadiens et les Canadiennes.

Au cours de l’année financière 2009-2010, la TRNEE a centré son attention sur plusieurs grandes questions et sur la recherche, notamment :

  • La politique de prix pour le carbone;
  • Les risques et possibilités économiques que présente le changement climatique;
  • L’adaptation de l’infrastructure nordique au changement climatique;
  • La pérennité de l’eau et les secteurs des ressources naturelles du Canada;
  • Gouvernance du développement durable;
  • Revue de la mise en oeuvre du protocole de Kyoto par le gouvernement du Canada.

Nous avons publié plusieurs rapports ainsi qu’une brochure sur notre travail en 2009-2010. Nous avons également tenu 25 réunions de consultations sur différentes questions importantes partout au pays. Ces séances de consultation avaient pour but de s’assurer de l’engagement de nos intervenants dans différentes phases de nos initiatives (définition de la portée des programmes, partage d’information, révision des résultats et discussion des recommandations).

OBJECTIF 2050 : POLITIQUE DE PRIX POUR LE CARBONE POUR LE CANADA

Publié en avril 2009, ce rapport recommandait une politique de prix pour le carbone pour le Canada, destinée à répondre aux objectifs de réduction de GES fixés par le gouvernement pour 2020 et 2050. Le rapport s’attarde sur la façon de mieux mettre sur pied une politique unifiée de prix pour le carbone pour le Canada – sous forme d’un système national de quotas et d’échanges – qui respecterait les objectifs environnementaux du Canada aux moindres coûts économiques possibles. Le rapport contenait un rapport consultatif et un précis d’information technique. La recherche de la TRNEE comprenait une consultation étendue auprès des intervenants, de l’information continue provenant d’un Comité consultatif d’experts et la création de nouveaux outils de modélisation et d’analyse économiques.

Dans la foulée de la publication du rapport, la TRNEE a tenu une série de séances de relations externes dans six villes canadiennes – Vancouver, Calgary, Ottawa, Toronto, Montréal et Halifax – au cours du printemps et de l’été de 2009, afin d’évaluer les opinions régionales et de prendre conscience de l’impact potentiel de la politique sur le prix du carbone proposée. Un sommaire, publié en décembre 2009, fait état des principaux résultats de ces séances, y compris les domaines d’entente ou de divergence ainsi que les enjeux particuliers que, selon les participants, le gouvernement fédéral devait connaître avant de s’engager dans un système national unifié de quotas et d’échanges.

Les participants partout au Canada ont appuyé de façon non équivoque les recommandations du rapport Objectif 2050, notamment :

  • Une politique sur le prix du carbone applicable à l’économie à son ensemble et offrant la plus grande couverture possible;
  • Une feuille de route de mise en oeuvre de quotas et d’échanges d’Objectif 2050, qui est perçue comme logique et une approche séquentielle à la mise en oeuvre d’une politique adaptative qui minimise les risques;
  • Une action immédiate plutôt que d’attendre;
  • Le passage à une approche nationale unifiée des politiques et des prix du carbone partout au Canada plutôt que la fragmentation qui existe actuellement;
  • La recommandation du rapport qui envoie un signal clair au sujet du prix du carbone qui soit certaine et crédible, tout en étant capable de s’adapter aux circonstances changeantes à l’avenir;
  • Un système de quotas et d’échanges qui puisse à terme se joindre à celui des États-Unis;
  • L’utilisation des recettes d’enchères d’abord et avant tout pour le déploiement de la technologie et l’innovation;
  • Les recommandations du rapport concernant de nouvelles institutions de gouvernance.

De plus, les participants des séances désiraient que le gouvernement fédéral soit au courant de certains enjeux, notamment que :

  • La mise en oeuvre d’un système de quotas et d’échanges pourrait placer les entreprises canadiennes dans une position défavorable par rapport aux entreprises américaines si l’on en juge par les mesures protectionnistes américaines proposées dans le projet de loi sur le climat, au sujet de la fuite de carbone et une enchère des permis plus importante au Canada qu’aux É.-U.
  • Le système énergétique pourrait ne pas avoir la capacité nécessaire pour répondre aux demandes d’électrification qui découleraient d’un prix sur le carbone.

Des exemplaires du rapport Objectif 2050, du précis d’information technique et du rapport sur les relations externes se trouvent à : http://www.trneenrtee.ca/fra/enjeux/programmes/carbon-emissions-pricing/carbon_emissions_ pricing.php

PROSPÉRITÉ CLIMATIQUE – RISQUES ET POSSIBILITÉS ÉCONOMIQUES DU CHANGEMENT CLIMATIQUE POUR LE CANADA

En s’appuyant sur ses précédents travaux sur le changement climatique, la TRNEE a lancé son programme Prospérité climatique en 2009-2010, qui met l’accent sur les risques et possibilités économiques associés au changement climatique pour le Canada. Une brochure qui donne les détails du programme a été publiée et distribuée à un grand nombre d’intervenants.

Le programme Prospérité climatique élaborera des recommandations en matière de politiques stratégiques pour les gouvernements pour assurer l’avenir économique du Canada dans le cadre du changement climatique au moyen de sept rapports distincts. Il offrira de nouvelles perspectives et de nouvelles idées sur la façon dont le Canada peut non seulement faire face au changement climatique, mais en tirer profit. En 2009-2010 on a concentré les efforts sur la définition de la portée du programme, la recherche initiale et la consultation des intervenants, ce qui a mené à une approche intégrée et détaillée, axée sur deux volets principaux de recherche en politiques

Le premier volet touche les impacts physiques du changement climatique. Le changement climatique présente des risques pour l’économie, provenant par exemple de la hausse du niveau des mers et océans et des activités météorologiques extrêmes comme les tempêtes et les inondations. Mais le changement économique aura également des avantages économiques pour le Canada, du moins à court terme, comme la réduction des coûts de chauffage grâce aux hivers moins froids. À l’heure actuelle, nous avons assez de connaissance sur ce que les impacts physiques du changement climatique signifieront pour l’économie et les régions du Canada ainsi que pour les coûts d’adaptation.

Le deuxième volet de recherche couvre les risques et possibilités qui découlent de la transition mondiale vers une économie de faibles émissions de carbone. Au fur et à mesure que le monde met en place des politiques pour réduire les émissions de carbone, de nouvelles industries et de nouvelles technologies verront le jour. Ce volet de travail explorera la façon dont le Canada peut saisir les occasions et améliorer sa compétitivité.

Des travaux ont été entrepris dans les deux volets. La TRNEE a lancé un ambitieux programme de recherche qui a mis au jour des outils originaux de modélisation et d’analyse économique et a permis d’importantes consultations avec les principaux intervenants du milieu de l’environnement et de l’industrie ainsi que des experts. Des progrès importants ont été accomplis dans la compréhension des impacts du changement climatique pour le Canada dans le cadre de différents scénarios de réchauffement, dans la compréhension des implications économiques du changement climatique dans quatre secteurs (les zones côtières, la santé chez les humains, l’infrastructure publique et les forêts), dans la compréhension des inciden ces de l’incertitude des É.-U. en matière de politique climatique sur les choix que Canada doit faire pour sa politique climatique et de la place du Canada sur la scène de la compétitivité relative aux faibles émissions de carbone comparativement aux autres pays du G8.

La connaissance de notre situation actuelle est essentielle pour déterminer sur quoi nous devons nous concentrer si nous voulons que le Canada soit compétitif et gagnant dans cette nouvelle réalité. Voilà le but du premier rapport intitulé À la hauteur : Analyse comparative de la compétitivité du Canada dans un monde faible en carbone, publié en mai 2010. Il évalue la compétitivité du Canada comparativement aux autres pays du G8 dans des secteurs tels que les émissions et l’énergie, les compétences, l’investissement, l’innovation et la gouvernance.

Des exemplaires du rapport et de la brochure, ainsi que de l’information supplémentaire sur le programme Prospérité climatique se trouvent sur le site http://www.trnee-nrtee.ca/fra/enjeux/programmes/prosperite-climatique/prosperite-climatique-fra.php

FRANC NORD : ADAPTATION DE L’INFRASTRUCTURE DU NORD CANADIEN AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le Nord canadien est en première ligne du changement climatique. La vitesse et l’intensité des changements et la capacité de réponse inégale et limitée pour s’attaquer aux risques du changement climatique représentent une menace particulière pour cette région. Ceci est particulièrement évident en ce qui concerne l’infrastructure. Les défis futurs incluent l’ingénierie dans les climats froids, un manque de systèmes d’urgence dans les infrastructures et des ressources financières limitées en matière de finances et de ressources humaines pour évaluer les risques et appliquer et imposer les normes. De surcroît, la fonte du pergélisol menace les fondations des édifices et les routes, les pipelines et l’infrastructure des communications, tandis que les marées de tempêtes, les feux de friches, les inondations, les blizzards ainsi que les vents et les parcours des tempêtes changeants présentent tous des risques aux collectivités éloignées et vulnérables.

Étant donné les effets du changement climatique, ainsi que les changements démographiques et l’accroissement du développement économique, l’infrastructure du Nord canadien sera sans doute soumise à des pressions sans précédent. Le but du programme était de démontrer comment les améliorations dans l’utilisation des mécanismes axés sur les risques – les codes et les normes, l’assurance et la gestion des désastres – peut réduire la vulnérabilité de l’infrastructure du Nord tout en abordant les risques liés au climat à l’avenir. Publié en novembre 2009, Franc Nord était le résultat de deux ans de recherches et de consultations intensives avec près de 100 intervenants du Nord et de partout ailleurs au Canada.

Le rapport fait 16 recommandations pour rendre l’infrastructure des collectivités, de l’énergie et des transports plus résiliente et capable de s’adapter au changement climatique prévu. Les recommandations de la TRNEE mettent l’accent sur quatre domaines :

  1. Intégrer les risques liés au climat aux politiques, processus et mécanismes gouvernementaux actuels.
  2. S’assurer que les intérêts nordiques sont représentés et intégrés à l’élaboration de solutions d’adaptation au changement climatique.
  3. Renforcer la capacité scientifique et l’utilisation des renseignements dans le Nord pour soutenir les efforts d’adaptation à long terme.
  4. Bâtir la capacité de la collectivité à gérer les risques climatiques pour l’infrastructure nordique et pour profiter des occasions.

Des exemplaires du rapport et l’information sur le processus de recherche se trouvent à : http://www.trnee-nrtee.ca/fra/publications/franc-nord/francnord-fra.php

COURANT DE CHANGEMENT : LA PÉRENNITÉ DE L’EAU ET DES SECTEURS DES RESSOURCES NATURELLES DU CANADA

Le programme de la TRNEE sur la pérennité de l’eau et des secteurs des ressources naturelles du Canada a été conçu pour examiner la relation entre les secteurs de l’énergie, des mines, de la forêt et de l’agriculture, et la pérennité de l’eau. Le programme rehausse l’importance de la gestion de l’eau au Canada, particulièrement en ce qui a trait aux secteurs des ressources naturelles. Son objectif est de formuler des recommandations à l’intention des gouvernements, de l’industrie et des responsables de la gestion de l’eau en matière de politiques, d’approches et de mécanismes grâce auxquels l’eau peut être mieux gérée pour promouvoir tant la santé des écosystèmes que la pérennité économique des secteurs des ressources naturelles.

En 2009-2010, la TRNEE a terminé la première phase du programme qui s’attardait à définir les utilisations de l’eau les plus importantes par les secteurs ainsi que les enjeux connexes importants. Le sous-comité du programme qui comprenait des membres de la TRNEE a offert un encadrement stratégique pour le programme et a joué un rôle de premier plan durant toute la phase I. Ce groupe est appuyé par un Comité consultatif d’experts composé d’experts canadiens reconnus du domaine de l’eau. Plusieurs réunions tenues conjointement avec les associations industrielles sont également venues s’ajouter à la recherche de la TRNEE. Les réunions ont permis de vérifier les constatations internes de la TRNEE et améliorer la compréhension des principaux enjeux du point de vue des intervenants de l’industrie. Ces travaux ont mené à la publication de Courant de changement : la pérennité de l’eau et des secteurs des ressources naturelles du Canada, publié en juin 2010, conjointement avec le Sommet canadien de l’eau tenu à Mississauga en Ontario.

Vous trouverez de l’information sur la pérennité de l’eau et des secteurs des ressources naturelles du Canada à : http://www.trnee-nrtee.ca/fra/publications/courant-changement/rapport-eau-fra.php

GOUVERNANCE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Il y a plus de 20 ans, les Canadiens ont adopté le concept naissant du développement durable en réaction au rapport Brundtland. Répondre aux besoins des générations actuelles sans compromettre les générations à venir est au coeur de la volonté d’unir les intérêts environnementaux et économiques afin de parvenir à un véritable développement durable. Mais cela s’est avéré plus facile à dire qu’à faire. Les positions contradictoires et les intérêts sans compromis ont remplacé le dialogue et le débat visant à forger des solutions communes en reconnaissance d’un avenir commun. Les gouvernements sont souvent pris entre deux feux, obligés d’arbitrer des positions et des intérêts opposés afin de faire avancer la question tout en innovant dans la façon d’unir les gens.

Aujourd’hui, les enjeux complexes à long terme comme le changement climatique, la gestion de l’eau, l’énergie propre et d’autres enjeux exigent de nouveaux processus de mobilisation afin de réellement accomplir des progrès. C’est pourquoi deux chefs de file en matière de politiques publiques au Canada – la TRNEE et le Forum des politiques publiques – ont collaboré en 2009-2010 afin d’étudier la façon de raviver nos processus de gouvernance dans le but de réaliser de réels progrès en matière de développement durable.

Au cours de deux tables rondes et d’entrevues personnelles avec 20 experts et intervenants canadiens de premier plan dans le domaine du développement durable et de la gouvernance, la TRNEE a élaboré le contenu menant à la production d’un rapport intitulé Le progrès grâce aux processus : Réaliser un développement durable ensemble. Le rapport définit huit « Éléments d’une gouvernance coopérative fructueuse pour un développement durable » :

  1. Viser des résultats clairs
  2. Trouver les bons responsables
  3. Réunir les bonnes personnes
  4. Assurer un engagement réel
  5. Définir clairement la portée et les règles du processus
  6. Favoriser le partage de la prise en charge et des responsabilités
  7. Renforcer la légitimité
  8. Établir un dialogue continu

On trouvera des exemplaires du rapport à : http://www.trnee-nrtee.ca/fra/publications/progres-processus/objectif-developpement-durable-rapportfra.php

LA LOI DE MISE EN OEUVRE DU PROTOCOLE DE KYOTO

La Loi de mise en oeuvre du Protocole de Kyoto (LMOPK) a été adoptée par le Parlement en juin 2007. Elle demande au Canada de respecter ses engagements internationaux en vertu du Protocole de Kyoto en réduisant les émissions de gaz à effet de serre de 6 pour cent sous les niveaux de 1990 d’ici 2012.

Chaque année, le gouvernement se doit d’établir un plan sur le changement climatique décrivant les mesures et les politiques qu’il prend afin d’assurer que le Canada respecte ses obligations en vertu du protocole de Kyoto. Ce plan donne également les prévisions de réductions d’émissions découlant des mesures et politiques du gouvernement.

Le paragraphe 10(1) de la loi C-288 exige que la TRNEE :

  1. entreprenne des recherches, recueille de l’information et effectue des analyses sur le plan ou l’énoncé dans le contexte du développement durable;
  2. informe le ministre sur les questions qui relèvent de sa compétence, notamment les suivantes:
    1. La possibilité que chaque mesure ou règlement proposé atteigne les réductions d’émissions prévues dans le plan ou l’énoncé;
    2. La possibilité que les mesures ou règlements proposés permettent au Canada de respecter ses obligations en vertu de l’article 3, paragraphe 1, du Protocole de Kyoto
    3. Toute autre question que la TRNEE juge pertinente.

Le TRNEE a entrepris l’analyse nécessaire pour se conformer à ses obligations en vertu de la Loi de mise en oeuvre du Protocole de Kyoto, et ses constatations sont présentées dans un rapport remis au ministre de l’Environnement en juillet 2009. La TRNEE a tiré les conclusions suivantes dans son rapport:

  • Les réductions d’émissions attribuées dans le plan à des politiques et programmes sont sans doute surestimées à cause d’enjeux liés à la méthodologie. Ces problèmes sont particulièrement évidents en ce qui a trait à la comptabilisation des réductions d’émissions au Fonds technologique et au Fonds en fiducie et à la persistance des effets de resquillage, de rebond et des questions liées à l’additionnalité pour certaines mesures.
  • Le fait de se fier uniquement à la démarche d’évaluation annuelle de la LMOPK présente des lacunes (notamment en raison de sa portée à court terme et du flou de la définition des réductions d’émissions) telles que le mécanisme formel de comptabilisation et le processus de prévision et de suivi des réductions d’émissions au Canada. Des prévisions transparentes et des processus d’évaluation sont importants pour s’assurer que le Canada peut atteindre l’objectif de réductions d’émissions à long terme. Comparer les prévisions des incidences des politiques et les réductions d’émissions qui en découlent permet d’améliorer autant les méthodes de prévision que les politiques au fil du temps.
  • Un processus transparent à long terme (après 2012) pour la prévision et la comptabilisation des réductions d’émissions de GES pourrait traiter ces deux questions.

La réponse de 2009 de la TRNEE à la LMOPK recommandait également :

  • que le gouvernement base ses estimations des futures réductions d’émissions sur les changements prévus par rapport à l’inventaire des émissions de GES d’Environnement Canada;
  • que les prochains plans élaborés dans le cadre de la LMOPK reflètent à la fois les prévisions d’émissions réelles rapportées dans l’inventaire des émissions et que l’on envisage de développer et mettre en place un processus pour que cette information soit rendue publique au-delà de la période visée par la LMOPK;
  • que les prochains plans élaborés dans le cadre de la LMOPK appliquent les mêmes méthodes dans les deux cas et fournissent une explication plus détaillée et plus transparente des différences qui existent entre les prévisions de la modélisation intégrée et celles de chacun des programmes
  • que l’analyse des incertitudes présentée dans le plan 2009 soit approfondie en fournissant de l’information supplémentaire sur les hypothèses qui soutiennent les différentes options.

On trouvera des exemplaires du rapport à : http://www.trnee-nrtee.ca/fra/publications/lmopk-2009/index-LMPOK-Reponse-TRNEE-2009-fra.php

RÔLE DE CONVOCATION DE LA TRNEE

Afin de fournir des recommandations et des conseils solides en matière de politiques aux gouvernements, la TRNEE fait appel à deux forces principales : la qualité élevée de sa recherche et son pouvoir fort et unique de convocation. La crédibilité de la TRNEE fait d’elle un point de rassemblement naturel et efficace pour tout ce qui touche le développement durable.

En 2009-2010, la TRNEE s’est servie de cette capacité de convocation de façon régulière, pour engendrer des discussions animées et productives sur un grand éventail de sujets d’intérêt touchant tous les secteurs et les régions du Canada. Le personnel et les membres de la TRNEE sont régulièrement sollicités pour faire des présentations à différents fonctionnaires du gouvernement, à des groupes industriels et à d’autres intervenants, et pour les rencontrer. La TRNEE fait usage de son pouvoir de convocation par le biais de séances de consultation, d’exercices de détermination de la portée, de relations externes au sujet de documents publiés et d’un certain nombre d’autres activités qui incluent un rôle d’intervention ou de facilitation.

En 2009-2010, la TRNEE a été engagée plus que jamais dans de telles activités externes, soit en étant l’hôte ou en participant à plus de 60 séances avec intervenants ou allocutions au Canada et ailleurs. La plupart de ces activités étaient organisées dans le cadre des principaux programmes de recherche de la TRNEE. À quelques occasions, la TRNEE a convoqué des intervenants pour participer à des tables rondes sur d’autres sujets connexes. Par exemple, en octobre 2009, nous avons convoqué un groupe d’intervenants du gouvernement, de l’industrie, et d’organismes non gouvernementaux à une table ronde avec le chef du U.K. Carbon Trust. En avril 2009, la TRNEE a été l’hôte d’une rencontre regroupant l’industrie et des intervenants provenant des ONG et du milieu universitaire pour se renseigner sur l’expérience australienne dans le domaine de la conception et de la mise en oeuvre d’un système de quotas et d’échange. Blair Comley, sous-secrétaire du ministère australien du changement climatique et de l’efficacité énergétique a fait une présentation et a répondu à nos questions. La TRNEE a également rassemblé des intervenants pour une discussion sur la Canada- Iraq Marshlands Initiative (CIMI), un projet financé par l’Agence canadienne de développement international (ACDI). La CIMI est une initiative de l’Université de Victoria, le Fraser River Basin Council et l’Université de Waterloo et dont les membres travaillent depuis 2005 à la restauration des marécages iraquiens.

INITIATIVES DE LA GESTION ORGANISATIONNELLE

Écologisation de la TRNEE

La TRNEE s’est engagée à agir de façon respectueuse de l’environnement en réduisant son empreinte carbone et rendant son fonctionnement plus vert. En janvier 2010, la TRNEE a adopté un nouveau Code de pratique environnementale et a officialisé un ensemble complet de politiques et de pratiques afin de guider ses efforts d’écologisation. Un nouveau slogan, Penser vert, Agir vert, créé et sélectionné par les employés de la TRNEE a résumé l’esprit de cette initiative.

Le secrétariat de la TRNEE s’est engagé à faire un inventaire annuel des émissions de GES produites par les activités de la TRNEE et de calculer son empreinte carbone selon des normes et méthodes reconnues. L’information recueillie par l’inventaire annuel des GES met en valeur les occasions offertes à la TRNEE de réduire ou éliminer l’utilisation d’énergie dans son fonctionnement. Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2009, l’empreinte carbone de la TRNEE a totalisé 176 tonnes métriques de CO2e (équivalents dioxyde de carbone), dont la grande majorité est le résultat des déplacements d’affaires.

Pour les détails de la démarche d’écologisation de la TRNEE, visitez la page suivante : http://www.trnee-nrtee.ca/fra/a-notre-sujet/ecologisation-trnee/ecologisation-trnee-fra.php

COMMUNICATIONS ET PUBLICATIONS

Durant l’année 2009-2010, l’unité des communications de la TRNEE a soutenu la production d’un nombre important de rapports et l’élaboration d’outils, nouveaux et mis à jour, afin de maintenir le contact avec la population canadienne, les intervenants et les médias. Durant cette période, le nombre de visiteurs du site Web de la TRNEE à plus que doublé pour atteindre le seuil des 443 050.

Les relations externes de la TRNEE continuent d’être marquées par l’évolution des outils électroniques de publication pour deux de nos rapports, Le progrès grâce aux processus et le troisième volume d’Objectif 2050 qui ont été publiés strictement en format électronique. Nous avons également réduit le nombre d’exemplaires imprimés, de milliers à des centaines dans la plupart des cas. Afin de continuer à profiter de l’efficacité des nouvelles technologies, nous avons augmenté la distribution de rapports au moyen de courriels et, à l’occasion, de la technologie de clés USB. Cette approche réduit à la fois les dépenses de la TRNEE, son empreinte environnementale et élargit sa portée.

Les efforts pour mettre en valeur les publications électroniques a coïncidé avec un important nombre de téléchargements de nos produits à partir du site Web de la TRNEE. Par exemple, Objectif 2050 : Politique de prix pour le carbone pour le Canada a été téléchargé 26 879 fois avant la fin de l’année financière, le précis d’information technique a été téléchargé 18,007 fois, tandis que Franc Nord : Adaptation de l’infrastructure du Nord canadien au changement climatique, l’a été à 22 821 reprises.

À part nos communications traditionnelles avec les organisations d’intervenants, la TRNEE a déployé des efforts pour accroître la collaboration avec les agences, les ministères, les organisations non gouvernementales et les autres groupes intéressés dans le développement durable.

Notre principal outil de communications, le site Web de la TRNEE, a poursuivi son évolution durant l’année – tant du point de vue technologique que de celui du contenu. Les visiteurs du site Web peuvent maintenant profiter d’un plus grand nombre de produits interactifs qui permettent de mieux naviguer dans nos rapports et de mieux les comprendre. Le site Web montre également les gens de la TRNEE au travail, avec des photos et des résumés de différentes réunions où nos analystes en politiques recueillent de l’information pour la rédaction de nos rapports. Toutes ces innovations ont fait augmenter le nombre de visites de notre site.

RAPPORT STATISTIQUE DES TÉLÉCHARGEMENTS
 
RAPPORTS Téléchargements en date du 13 juillet 2010 Téléchargements pour l’AF* 2009-2010
Objectif 2050 : Politique de prix pour le carbone pour le Canada – Rapport consultatif 28 689 26 879
Objectif 2050 : Politique de prix pour le carbone pour le Canada – Précis d’information technique 19 926 18 007
Objectif 2050 : Politique de prix pour le carbone pour le Canada – Rapport sur les relations externes 2 166 1 507
Franc Nord : Adaptation de l’infrastructure du Nord canadien au changement climatique 27 878 22 821
Le progrès grâce aux processus : Réaliser un développement durable ensemble 1 050 561
Réponse de la TRNEE à ses obligations en vertu de la Loi de mise en oeuvre du Protocole de Kyoto 3 574 2 577
À la hauteur : Analyse comparative de la compétitivité du Canada dans un monde faible en carbone 7 766 Non disponible pour l’AF
2009-2010
Courant de changement : la pérennité de l’eau et des secteurs des ressources naturelles du Canada 19 665 Non disponible pour l’AF
2009-2010

* AF (Année fiscale)

Finalement, la TRNEE a également affiché une présence digne de mention dans les médias au cours de l’année. Les membres de la Table ronde ont fait un bon nombre d’apparitions dans la presse écrite ainsi que dans les médias électroniques. Franc Nord et le premier volume de Prospérité climatique ont retenu une attention marquée et notre travail a commencé à apparaître dans les blogues et les communications électroniques de différents groupes d’intervenants, de journalistes et d’autres personnes qui utilisent les médias sociaux. La TRNEE à également diffusé des articles critiques en vue d’expliquer ses programmes de recherche dans des publications telles que The Hill Times et la revue Options politiques.