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Communiqué de presse – le 16 juin 2003

Appuyons les collectivités rurales dans leurs efforts pour conserver le capital naturel du Canada, recommande un rapport de la Table ronde nationale

Le 16 juin 2003 — Les collectivités rurales et autochtones devraient profiter de retombées économiques lorsque nous leur demandons de préserver le capital naturel du Canada alors que se poursuivent les activités traditionnelles d’extraction des ressources, est-il recommandé dans un rapport publié aujourd’hui par la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie.

« La société doit s’assurer que la conservation du capital naturel à l’intention de tous les Canadiens apporte des avantages sociaux et économiques à ceux qui en sont les principaux protagonistes », explique Terry Duguid, président du groupe de travail de la Table ronde sur la conservation du patrimoine naturel.

Les parcs et les zones protégées sont les réservoirs de notre capital naturel et nous fournissent des services environnementaux comme l’eau saine et la pollinisation et des biens comme le bois et l’ADN. Ils forment la base de la conservation, mais ce n’est pas suffisant.

Une stratégie pratique de conservation permettrait aux collectivités rurales et autochtones de participer aux décisions de gestion et indemniserait leurs activités de gérance de l’environnement – dans les cas où ils sont privés d’occasions de développement économique sur une courte période. Pour encourager les Canadiens à contribuer à la conservation du capital naturel, le rapport Préserver le capital naturel du Canada recommande que le gouvernement fédéral :

  • collabore avec l’industrie du tourisme à la formulation d’une stratégie nationale de tourisme durable pour augmenter les avantages économiques des collectivités installées sur la périphérie des zones protégées;
  • accorde aux Autochtones un accès préférentiel aux décisions de gestion qui se présentent dans les zones protégées situées sur leurs terres traditionnelles;
  • accorde des déductions pour amortissement accéléré et des indemnités de partage de coûts aux agriculteurs qui investissent dans de l’équipement de conservation, par exemple dans des systèmes de récupération du fumier; accorde des subventions agricoles à ceux qui adhèrent à un plan de ferme environnemental;
  • réorganise certains aspects de notre régime fiscal et de nos politiques pour appuyer les industries d’extraction des ressources qui se fixent librement des objectifs de conservation. Par exemple, le gouvernement pourrait :
    • fournir des crédits d’impôt pour la recherche et le développement en matière d’amélioration des pratiques environnementales;
    • éliminer les clauses de péremption provinciales lorsqu’une entreprise cède ses droits aux ressources dans un objectif de conservation.

« Une stratégie de conservation à long terme fonctionnera seulement si les collectivités concernées y adhèrent et l’appuient. C’est le rôle indispensable que les collectivités rurales peuvent et doivent jouer si nous voulons conserver notre capital naturel et ainsi préserver les possibilités économiques des générations qui viendront après nous », a déclaré David J. McGuinty, président-directeur général de la Table ronde.

D’autres recommandations du rapport se présentent comme suit :

  • Le gouvernement fédéral devrait allouer 250 millions de dollars à la constitution d’un fonds national de conservation pour appuyer les projets dans ce secteur. D’autres intervenants, par exemple les gouvernements provinciaux et les ONGE, devraient également contribuer au fonds dans une proportion de 3 à 1 de façon à ce qu’on parvienne à constituer un fonds d’un milliard de dollars.
  • Le gouvernement fédéral devrait créer un réseau national d’information électronique sur la biodiversité citant les classifications types des espèces terrestres et marines, une carte numérique et une base de données des zones de conservation du Canada accessible au public, et un réseau national d’observation des collectivités.
  • Ottawa devrait viser la constitution d’un réseau de 35 zones de protection marine, d’aires marine de conservation et de réserves marine d’espèces sauvages d’ici 2010.
  • Le gouvernement devrait allouer 475 millions de dollars additionnels aux nouveaux parcs nationaux et à la protection de l’intégrité écologique du système des parcs nationaux et à l’expansion du réseau des réserves marines d’espèces sauvages et des sanctuaires d’oiseaux.

Le rapport précise qu’une grande proportion de la conservation du capital naturel devrait se faire dans nos terres exploitées par l’industrie agricole, minière ou forestière. Tout en profitant des occasions de développement économique, nous devons créer des zones tampons et des corridors de raccordement dans les terres exploitées autour des parcs et des zones protégées de façon à mieux préserver nos réserves de capital naturel et notre patrimoine de biodiversité.

« Les concepts, les structures et les médicaments qui émergent de l’ADN des plantes et des animaux canadiens, donc de notre capital de biodiversité, constituent les ressources économiques qui alimenteront notre prochaine grande ère économique – l’àge de la bio-technologie », a conclu M. McGuinty.

Le fait que la nature soit un capital naturel précieux constitue un nouveau motif économique à sa conservation.

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