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Communiqué de presse – le 17 juin 2010

Publication du nouveau rapport de la TRNEE sur l’utilisation industrielle de l’eau au Canada par les secteurs des ressources naturelles

OTTAWA – le 17 juin 2010 – La Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (TRNEE) publie aujourd’hui un nouveau rapport sur la pérennité de l’approvisionnement en eau au Canada et l’utilisation qu’en fait le secteur des ressources naturelles du pays.

Le rapport, qui évalue l’utilisation de l’eau dans les secteurs de l’agriculture, de la foresterie, des mines, de l’électricité et du pétrole, soutient qu’il est grand temps pour les décideurs, les entreprises, les groupes environnementaux et les autres personnes intéressées du Canada de trouver des façons de moderniser les pratiques dépassées et inadéquates de gestion de l’eau.

Le rapport, intitulé Courant de changement : La pérennité de l’eau et des secteurs des ressources naturelles du Canada, peut être téléchargé depuis le site Web de la Table ronde au (www.trnee-nrtee.ca/courantdechangement). Le rapport tire les conclusions suivantes :

  • Les données sur l’utilisation de l’eau sont limitées, ainsi que l’accès à de telles données. Il est donc difficile de déterminer l’approvisionnement en eau et les quantités utilisées au pays.
  • Les méthodes d’attribution de l’eau sont de plus en plus dépassées dans la plupart des régions du pays et pourraient ne plus être de circonstance en raison des nouvelles pressions environnementales qui s’exercent et des intérêts économiques qui s’affrontent.
  • Plusieurs paliers du gouvernement se partagent les compétences en matière de surveillance et de gestion de l’eau, ce qui peut confondre les entreprises qui ont besoin d’eau à des fins de production.
  • Dans l’ensemble, le pays est à court de capacité et d’expertise pour bien gérer ses ressources en eau.
  • On s’attend à ce que les répercussions du changement climatique transforment la manière dont le Canada devra gérer les ressources en eau.

Comme le précise le sommaire du rapport, « à l’échelle nationale, la gouvernance ne permet pas actuellement de réagir à l’augmentation prévue de la pression sur nos ressources en eau. Cela tient surtout à la complexité de la mécanique gouvernementale, à l’incohérence des approches à l’échelle du pays, à la fragmentation des politiques, au manque de ressources et à l’insuffisance des capacités techniques, scientifiques et stratégiques. »

On s’attend à ce que la croissance des secteurs des ressources naturelles grimpe de 50 % à 65 % d’ici 2030. Le rapport fait appel à un cadre national pour aborder les enjeux et les pressions envisagées qui ont été soulevés dans le rapport.

Le vice-président du conseil d’administration de la TRNEE, Robert Slater, souligne que « malgré l’abondance de l’eau douce, le Canada doit se demander, compte tenu de l’essor prévu des secteurs des ressources naturelles, s’il en possède suffisamment pour conjuguer la croissance de son économie à la sauvegarde de ses écosystèmes ».

Selon le président et premier dirigeant de la TRNEE, David McLaughlin, le Canada a besoin de mieux connaître la quantité d’eau utilisée et les quantités qui seront nécessaires dans le futur.

« Des stress inédits et de nouvelles demandes mettront la pérennité des ressources en eau du Canada à rude épreuve si rien n’est fait maintenant », précise M. McLaughlin.

Le rapport a été publié le jour du Canadian Water Summit qui s’est tenu à Mississauga et auquel a participé M. McLaughlin.

Dans son prochain rapport, la Table ronde formulera des recommandations pour s’attaquer aux enjeux concernant l’eau qui ont été soulevés dans le document publié aujourd’hui. Le rapport se penchera sur l’amélioration des approches actuelles sur l’allocation de l’eau, de la collecte et la gestion des données sur l’utilisation de celle-ci, ainsi que des nouvelles approches de politiques de gestion, notamment les instruments reposant sur les mécanismes du marché.

Pour en savoir davantage ou pour obtenir un entretien avec David McLaughlin ou Robert Slater, veuillez communiquer avec :

Brian Laghi
Directeur des Communications et des Affaires publiques de la TRNEE
613-943-2054
613-882-8134 c
laghib@nrt-trn.ca

Faits saillants

  • Selon les données de Statistiques Canada, les secteurs des ressources naturelles représentent au moins 84 % de l’utilisation brute de l’eau au Canada. Ce pourcentage ne comprend pas les secteurs hydroélectrique, pétrolier et gazier.
  • En 2009, les secteurs des ressources naturelles représentaient environ 12,5 % du PIB. On prévoit une croissance de 50 % à 60 % dans ces secteurs d’ici 2030.
  • Chaque province canadienne, à l’exception de l’Île-du-Prince-Édouard, partage des ressources d’eau douce avec d’autres provinces et territoires ou avec les États-Unis.
  • Au moins 20 organismes fédéraux s’acquittent des responsabilités de gestion des eaux aux termes de 11 mesures législatives.
  • Les permis d’utilisation d’eau existent dans l’ensemble des provinces et territoires, cependant, ils varient considérablement d’une instance à l’autre. Pour la plupart, des droits d’évaluation uniques doivent être acquittés au moment de l’inscription. Certaines provinces ont un prix fixe, tandis que d’autres ont des prix variables.

Constatations par secteur

  • La production d’énergie thermique est responsable de 64 % de l’eau prélevée au Canada, ce qui en fait le plus grand utilisateur d’eau au pays.
  • En 2005, le secteur de l’agriculture était responsable de 10 % de l’utilisation brute de l’eau et représentait 66 % de la consommation nationale. La tendance vers de plus grandes exploitations à valeur ajoutée provoque également une hausse de l’irrigation.
  • L’irrigation représente 77 % de toute l’utilisation d’eau employée à des fins agricoles.
  • Contrairement aux centrales thermiques, les centrales hydroélectriques consomment peu d’eau. Cependant, les centrales hydroélectriques ont un effet sur le débit des cours d’eau et sur les niveaux d’eau, et ont un impact considérable sur les écosystèmes et les utilisateurs en aval.
  • Le secteur pétrolier et gazier utilise des volumes d’eau relativement faibles à l’échelle nationale, mais a de fortes répercussions sur la quantité et la qualité de l’eau à l’échelle régionale. En 2007, les trois quarts de la production pétrolière de l’Alberta se faisaient par injection d’eau.
  • Ensemble, la Colombie-Britannique, l’Alberta et la Saskatchewan utilisent 92 % de l’eau employée à des fins agricoles au Canada. Les activités minières pourraient profiter de plans adaptatifs de gestion des eaux pour faire face au changement climatique. Par exemple, la fonte du pergélisol dans le Nord canadien aura un impact considérable sur la stabilité des structures, dont les installations de retenue des résidus.