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Le prix à payer – Document d’information

Le prix à payer : les répercussions économiques du changement climatique pour le Canada 

CONTEXTE

  • Ce rapport complète Degrés de réchauffement : les enjeux de la hausse du climat pour le Canada publié en 2010 et que l’on peut consulter à www.trnee-nrtee.ca. Le prix à payer est le quatrième rapport de la série Prospérité climatique de la TRN.   
  • Il vise à estimer comment les coûts économiques des répercussions physiques du changement climatique au Canada s’accumulent au fil du temps. Le rapport permettra aux Canadiens de mieux comprendre les coûts de l’inaction en matière de réduction des émissions mondiales et de mise en place de mesures d’adaptation.  
  • La TRN a utilisé une approche de comparaisons de scénarios pour l’ensemble de l’analyse. Au lieu d’estimer les coûts du changement climatique pour un seul type d’avenir, nous avons utilisé des scénarios représentant quatre avenirs possibles – nous appuyant sur des scénarios internationaux déjà établis – pour faire ressortir l’incertitude et illustrer toute une gamme de résultats économiques à prévoir.
    • Croissance de la population et de l’économie rapide/changement climatique élevé
    • Croissance de la population et de l’économie lente/changement climatique faible
    • Croissance de la population et de l’économie rapide/changement climatique élevé
    • Croissance de la population et de l’économie lente/changement climatique faible
  • La TRN a établi une modélisation initiale grâce à l’apport d’experts nationaux et internationaux.
  • Le rapport présente les coûts futurs moyens que l’on peut prévoir en présence d’un changement climatique ayant entraîné la diminution de l’approvisionnement en bois d’œuvre, des inondations côtières et des répercussions sur la santé, dans chacun des scénarios. 
  • Les coût moyens que l’on peut prévoir ne représentent qu’une partie de la situation économique.  Notre travail de modélisation à l’échelle canadienne produit des coûts moyens mais contient aussi de l’incertitude quant à la possibilité de coût encore plus élevés (ou plus faibles) que la moyenne, compte tenu des risques à affronter.  

CONCLUSIONS GÉNÉRALES

  • Les coûts du changement climatique pour le Canada pourraient grimper de 5 milliards de dollars par année en 2020 à environ 21 à 43 milliards de dollars en 2050.  
  • Il existe une possibilité de 5 pour 100 que les coûts économiques s’élèvent jusqu’à 91 milliards de dollars en 2050 si la croissance de la population et de l’économie canadiennes est forte et le changement climatique majeur.  
  • Le changement climatique représente un fardeau économique croissant et à long terme pour le Canada. Nous pouvons nous attendre à ce que les coûts moyens qu’il entraîne s’élèvent à environ 0,8 % de 1 % du PIB en 2050.
  • Le Canada produit environ 1,5 pour 100 des émissions mondiales. Les émissions de l‘étranger – et non seulement les nôtres – engendrent un risque économique pour le Canada. Réduire les répercussions économiques du changement climatique au Canada signifie qu’il faut réduire les émissions mondiales tout en mettant en place des stratégies d’adaptation sensées chez nous.  
  • Les coûts des répercussions du changement climatique et des mesures d’adaptation varient entre les régions du pays parce que les effets sont différents selon les lieux et les gens. 
  • L’adaptation au changement climatique permet d’épargner parce qu’elle en réduit les répercussions physiques et économiques.  

APPROVISIONNEMENT EN BOIS D’OEUVRE

  • Le Canada abrite presque 3,5 millions de kilomètres carrés de forêts, soit 10 % du couvert forestier mondial et 30 % de la forêt boréale. L’industrie forestière canadienne est responsable de 1,7 % de notre PIB.
  • La TRN a examiné les effets du changement climatique sur la productivité forestière, sur les incendies de forêt et sur la perturbation par les ravageurs. Les effets du changement climatique sur les quantités de bois d’œuvre s’amplifient avec le temps et varient en fonction des régions, les secteurs plus à l’ouest éprouvant de plus grandes difficultés que ceux de l’est. La diminution de la quantité de bois d’œuvre s’étend de 1 à 5 pour 100 dans les années 2020 et de 2 à 23 pour 100 dans les années 2080, mais les effets se font plus fortement sentir à l’ouest qu’à l’est.
  • Le changement climatique entraînera des conséquences réelles sur l’industrie forestière canadienne et des effets de cascades déteindront sur les autres secteurs. Le PIB pourrait diminuer de 0,1 % à 0,3 % vers le milieu du siècle. En Colombie-Britannique, il pourrait tomber de 0,2 % à 0,4 % dans les années 2050.  

ZONES CÔTIÈRES

  • La TRN a examiné les effets du changement climatique sur la hausse du niveau de la mer et sur les ondes de tempête et a conclu que le changement climatique exacerbera les risques déjà présents pour les collectivités côtières.
  • Dans l’ensemble, les dommages aux habitations côtières causés par les inondations découlant des risques déjà en place ou du changement climatique pourraient représenter 0,2 % à 0,3 % du PIB annuel canadien dans les années 2050.
  • Les terres à risque d’inondations à la suite du changement climatique au Canada dans les années 2050 pourraient atteindre un secteur 25 % plus grand que l’Île-du-Prince-Édouard ou équivalent à la région du Grand Toronto. 
  • Le changement climatique provoquera l’exposition de 3 à 13 000 foyers aux inondations dès le milieu du siècle, ce qui pourrait entraîner des coûts d’environ 1 à 8 milliards de dollars.  
  • En termes absolus, la plupart des coûts pourraient être imputés à la Colombie-Britannique, mais par habitant, ce sont le Nunavut, la Colombie-Britannique, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard qui pourraient subir les coûts les plus levés.  

SANTÉ HUMAINE

  • Le changement climatique nous amènera des étés plus chauds et la qualité de notre air sera appauvrie, ce qui augmentera le nombre de décès et de maladies dans les quatre villes principales du pays examinées : Vancouver, Calgary, Toronto et Montréal.
  • Au milieu du siècle, les décès causés par le changement climatique pourraient constituer environ 1 % de tous les décès des villes examinées. Il est intéressant de signaler qu’en comparaison, les décès produits par une difficulté rénale s’élèvent à 1,6 % du total des décès au Canada à l’heure actuelle. 
  • Les maladies résultant des répercussions du changement climatique sur la qualité de l’air augmenteront à leur tour les coûts du système des soins de santé; à Toronto, ces coûts pourraient s’élever à environ 3 à 11 millions de dollars par année dans les années 2050, soit l’équivalent du salaire d’environ 32 à 52 infirmiers ou infirmières.