Le prix à payer – Communiqué – Ontario
LA TRN PUBLIE LA PREMIÈRE ANALYSE CANADIENNE SUR LES COÛTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Le changement climatique pourrait entraîner des répercussions économiques importantes Ontario
Ottawa – 29 septembre 2011 – L’Ontario pourrait connaître une réduction importante de son bois d’oeuvre, ce qui entraînerait des répercussions économiques importantes, selon un récent rapport de la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (TRN) paru aujourd’hui.
Le prix à payer : les répercussions économiques du changement climatique pour le Canada est la première étude nationale à démontrer que les répercussions du changement
climatique pourraient entraîner des coûts économiques atteignant des milliards de dollars au Canada. Ces coûts regroupent les pertes provenant des effets du changement climatique sur l’approvisionnement en bois d’œuvre résultant des changements de la productivité forestière, des incendies de forêt et de la perturbation par les ravageurs. Le changement climatique pourrait réduire la quantité du bois d’œuvre de l’Ontario de 2 % à 4% vers les années 2050. La diminution du bois d’œuvre influera sur les secteurs de l’économie qui
s’appuient sur cette ressource.
Au milieu du siècle, les coûts nationaux des pertes de bois d’œuvre pourraient atteindre 2 à 7 milliards de dollars par année, réduisant le PIB canadien de 0,1 % à 0,3 %. En Ontario, les pertes économiques pourraient atteindre environ 1 à 7 milliards de dollars par année.
Bien que le Canada émette environ 1,5 % des émissions mondiales, le rapport conclut que les répercussions qu’entraînent les émissions étrangères engendrent des coûts économiques réels et croissants pour le Canada.
D’après la modélisation économique initiale de la TRN, le rapport indique que les répercussions économiques pour le Canada pourraient atteindre :
- En 2020 : 5 milliards de dollars par année
- En 2050 : entre 21 et 43 milliards de dollars par année
Les estimations du rapport indiquent aussi une possibilité de cinq pour cent que les coûts s’élèvent jusqu’à 91 milliards de dollars en 2050, si la croissance de l’économie et de la population du Canada est rapide et si le changement climatique est majeur.
Étant donné que les répercussions du changement climatique se manifesteront différemment selon les secteurs et les régions, la TRN s’est aussi penchée sur les répercussions économiques et la rentabilité des stratégies d’adaptation dans trois secteurs représentatifs : l’approvisionnement en bois d’œuvre, les zones côtières et la santé humaine.
À propos de la Table ronde
Par l’élaboration de recherches en politiques innovatrices et la formulation de conseils mûrement réfléchis, la TRN vise à aider le Canada à mettre en place des solutions de
développement durable qui intègrent les considérations économiques et environnementales pour assurer la prospérité et le bien-être de notre nation. La TRN est la seule organisation nationale à qui le gouvernement canadien a confié le mandat de mobiliser les Canadiens dans la formulation et la promotion de conseils en développement durable.
On peut consulter le rapport sur le site web de la TRN : www.trnee-nrtee.ca
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Renseignements :
Marie-Josée Lapointe
Directrice, Communications et Affaires publiques
Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie
613 943-2054 / 613 617-4436
mariejosee.lapointe@nrtee-trnee.gc.ca