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NOUS TRAÇONS LA VOIE AU DÉVELOPPEMENT DURABLE

NOTRE PROCESSUS

Notre processus aide le Canada à trouver des solutions de développement durable intégrant les considérations environnementales et économiques afin d'assurer la prospérité et le bien-être de notre nation.

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We rigorously research and conduct high quality analysis on issues of sustainable development. Our thinking is original and thought provoking.

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We convene opinion leaders and experts from across Canada around our table to share their knowledge and diverse perspectives. We stimulate debate and integrate polarities. We create a context for possibilities to emerge.

CONSEILLER

We generate ideas and provide realistic solutions to advise governments, Parliament and Canadians. We proceed with resolve and optimism to bring Canada’s economy and environment closer together.

Le prix à payer – Qu’avons-nous découvert ?

Le changement climatique coûte cher : Notre évaluation démontre que le coût du changement climatique est élevé et qu’il ne peut qu’augmenter. Il devrait grimper au fil du temps, passant en moyenne de près 5 milliards de dollars par année en 2020 selon tous les scénarios, à 21 milliards de dollars par année dans le scénario de croissance lente et de changement climatique faible, à 43 milliards de dollars par année dans le scénario de croissance rapide et de changement climatique élevé d’ici 2050.

Le coût pourrait être bien plus élevé que prévu : D’ici les années 2050, nous prévoyons un coût de 21 milliards de dollars par année dans le scénario de croissance faible et de changement climatique faible, mais il y a une probabilité de 5 % que le coût puisse dépasser les 44 milliards de dollars. De même, nous prévoyons un coût de 43 milliards de dollars par année dans le scénario de croissance rapide et de changement climatique élevé, mais il y a une probabilité de 5 % que le coût puisse dépasser les 91 milliards de dollars. Cette vaste échelle de coûts possibles pour chaque scénario témoigne des incertitudes de la science et de l’économie du changement climatique. Il souligne cependant aussi les risques et les coûts de ce qui pourrait se produire.

L’adaptation peut nous faire épargner : Notre évaluation indique que l’adaptation au changement climatique peut entraîner des économies en en réduisant les répercussions physiques et économiques. Malgré les investissements nécessaires, notre analyse démontre que dans quatre des cinq stratégies d’adaptation envisagées pour l’approvisionnement forestier, les régions côtières et la santé humaine, l’adaptation permet d’épargner et ces actions semblent efficientes.

Les mesures d’atténuation à l’échelle mondiale réduisent les effets sur l’économie canadienne et rendent l’adaptation moins coûteuse : Notre modélisation démontre que dans un avenir de changement climatique modéré, le coût des effets du changement climatique et le coût de l’adaptation seront moins élevés qu’ils ne le seraient dans un scénario de changement climatique majeur. Si l’on prend l’exemple de Toronto, notre chapitre sur la santé montre qu’en termes de valeur actualisée, un scénario de changement climatique modéré et les maladies liées à la qualité de l’air qui en découlent pourraient ajouter 72 millions de dollars aux coûts du système de santé. Dans un scénario de changement climatique majeur, ces coûts additionnels pourraient atteindre 285 millions de dollars. De même, l’adaptation par la réduction des émissions d’ozone dans la région de Toronto est moins coûteuse dans un scénario de changement climatique modéré, puisqu’il nous faudrait moins de réductions de la pollution pour ramener la qualité de l’air à son niveau initial. En termes de valeur actualisée, le coût du contrôle de la pollution atmosphérique entre 2050 et 2059 est estimé à 0,7 milliard de dollars dans le scénario de changement climatique modéré et à 3,1 milliards de dollars dans le scénario de changement climatique majeur. Pour réduire les effets économiques au Canada, il faut réduire les émissions à l’échelle mondiale tout en mettant en oeuvre des stratégies d’adaptation intelligentes ici même au pays.

Le coût des répercussions du changement climatique et de l’adaptation n’est pas le même partout au pays : Le coût sera distribué de façon inégale entre les régions et les groupes. Certaines régions côtières devront assumer un coût bien plus élevé que d’autres : le coût par personne des dommages aux habitations au Nouveau-Brunswick attribuables à des facteurs climatiques et non climatiques est estimé à une somme entre 730 $ et 1 803 $ d’ici les années 2050, plus que la moyenne nationale. Les économies régionales ayant une industrie forestière plus importance ou dépendant davantage de l’industrie forestière seront les plus touchées : le PIB en Colombie-Britannique pourrait reculer de 0,2 % à 0,4 % d’ici les années 2050 à cause des changements à l’approvisionnement forestier entraînés par le changement climatique par rapport aux réductions du PIB national moyen de 0,1 % à 0,3 %. Les quatre villes que nous avons étudiées dans notre analyse de la santé seront touchées à différents degrés par le changement climatique : les villes qui subissent le réchauffement le plus élevé pourraient connaître les répercussions les plus importantes. La distribution inégale des coûts et des répercussions renforce le besoin d’envisager des efforts et des plans d’adaptation à l’échelle locale, sectorielle, provinciale et régionale pour affronter le changement climatique.