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Franc Nord : Adaptation de l’infrastructure du Nord canadien au changement climatique – Explorer

Consciente de la vulnérabilité unique du Nord canadien et du potentiel du changement climatique de compromettre les environnements et les communautés locales et régionales, la TRN a entrepris un programme de recherche pointu sur les politiques en vue d’offrir des solutions pratiques d’adaptation. Nous avons étudié comment les outils tels que les codes de construction et la gestion des sinistres peuvent être mis en œuvre pour nous assurer que les collectivités et les infrastructures cruciales du Nord peuvent s’adapter aux contraintes du changement climatique.

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Consciente des nombreux risques économiques, environnementaux et sociaux qu’un changement climatique signifie pour le Canada, la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (TRNEE) a entrepris un programme de recherche sur les politiques pour étudier l’adaptation au changement climatique dans le Nord. Le programme était axé sur l’infrastructure matérielle du Nord canadien et la possibilité d’ajuster les mécanismes existants axés sur le risque — codes, normes et instruments connexes (CNIC), assurance et gestion des catastrophes — pour réduire la vulnérabilité de l’infrastructure en faisant de l’adaptation un courant dominant. De cette façon, nous pouvions combiner une question urgente (changement climatique) dans une région vulnérable (le Nord) et examiner des moyens connus (mécanismes axés sur le risque) de s’adapter à un climat changeant.

Nous avons étudié le Nord canadien en raison de la vulnérabilité unique de la région, avec ou sans changement climatique, et des impacts prévus en matière de développement qu’une économie en expansion aura sur les habitants et les collectivités de la région (voir Encadré 1). Les Canadiens du Nord comptent parmi les premiers à constater à quel point les conditions climatiques changeantes peuvent être rapides, surprenantes et plus importantes que les prévisions climatologiques actuelles.

Les systèmes qui appuient l’adaptation, notamment les institutions et les mécanismes de planification, sont moins développés et moins robustes dans le Nord canadien que nul part ailleurs au pays. L’accès restreint aux ressources financières et humaines a une incidence sur la capacité des gens du Nord à appliquer des mesures adaptatives. Cette région convient parfaitement à une telle étude à cause de la combinaison des défis que doivent relever quotidiennement les Canadiens du Nord, découlant du froid extrême et de la réalité matérielle unique du pergélisol, de la glace marine et de l’isolement des collectivités.

Nous avons choisi l’infrastructure matérielle en raison des risques que le changement climatique constitue pour elle; la dégradation du pergélisol, par exemple; en raison des coûts nécessaires pour construire et entretenir l’infrastructure, de son rôle essentiel dans toutes les dimensions de la vie économique et sociale de n’importe quelle collectivité et parce qu’elle est généralement conçue et exploitée sur une durée de vie de plusieurs décennies. D’un point de vue strictement économique, il est logique de s’occuper systématiquement des risques climatiques imminents pour l’infrastructure du Canada. Selon Environnement Canada, « Une infrastructure vieillissante valant plus de 5 billions de dollars pourrait être à risque en raison d’un climat changeant. Au cours des prochaines décennies, des milliards de dollars pourraient être investis dans de nouveaux projets d’infrastructure et ces structures devront être conçues et construites pour résister aux conditions climatiques changeantes »

Nous avons mis l’accent sur les codes, les normes et les instruments connexes (CNIC), l’assurance et la gestion des catastrophes comme exemples de mécanismes existants axés sur le risque que le gouvernement pourrait mettre en place pour appuyer l’adaptation au changement climatique. Ce sont des exemples forts de notre intérêt à poursuivre l’inclusion de l’adaptation pour faciliter l’adaptation au changement climatique. Les trois sont utilisés à un degré ou un autre partout au Canada et tous les ordres de gouvernement les connaissent bien. Voici une brève explication de chaque mécanisme axé sur le risque et leur lien avec l’adaptation.

Les CNIC représentent une proportion significative des règles qui s’appliquent à l’infrastructure au Canada. Bien que souvent invisibles aux yeux de public, ils guident toutes les étapes du cycle de vie de l’infrastructure, de la conception à la construction à l’entretien en précisant le rendement du produit final ou les exigences matérielles. Les CNIC comprennent de nombreuses hypothèses et directives relatives aux conditions climatiques et météorologiques (par ex. : température, précipitations, vent), aux événements liés au climat (inondation, cycle gel-dégel, etc.) et aux conditions environnementales auxquelles l’infrastructure doit résister. Par conséquent, la portée de l’intégration des risques liés au climat dans les règles de décision est essentielle.

L’assurance est un mécanisme financier qui appuie la gestion du risque de la société, y compris le risque de perturbation des services provoqué par des dommages liés à la température, aux bâtiments et aux autres genres d’infrastructure. La disponibilité de l’assurance et la capacité de la payer communiquent la nature, l’ampleur et la fréquence du risque. Un climat changeant se répercute sur les risques auxquels les Canadiens et leurs biens matériels et économies sont exposés ainsi que la disponibilité éventuelle, le coût et la nature de l’assurance permettant de couvrir ces risques. Si elle est conçue de manière optimale, l’assurance favorise une culture de réduction du risque.

Protéger ses citoyens et leurs biens de catastrophes naturelles ou provoquées par l’homme a longtemps été l’un des rôles fondamentaux du gouvernement, un rôle qui justifie des services aussi variés que la défense nationale, l’application des lois, les prévisions météorologiques et la lutte contre les incendies. La gestion des catastrophes comprend des approches pour prévenir les désastres, améliorer la capacité de préparation et d’intervention d’une collectivité lors d’une catastrophe et aider au rétablissement d’une collectivité après une catastrophe. Les liens étroits entre adaptation au changement climatique et gestion des catastrophes deviennent de plus en plus évidents.