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1.1 Pourquoi choisir le thème de l’économie sobre en carbone ?

Définir notre avenir : Vers une économie faible en carbon
 

low-Carbon Economy cover

Le monde est en pleine transition vers une économie sobre en carbone. Le secteur public et le secteur privé du Canada doivent agir dès maintenant pour tirer parti des possibilités et atténuer les risques qu’engendre cette transition.

EN UN MOT, PARCE QU ’IL REPRÉSENTE L’AVENIR. La transition vers une économie sobre en carbone est déjà
bien amorcée à l’échelle internationale. Les changements climatiques, la hausse des coûts de l’énergie,
les préoccupations touchant la sécurité, la croissance de la population mondiale et l’expansion rapide de
l’activité économique se conjuguent à une conscientisation croissante à propos des limites associées à la
santé de l’écosystème, créant des conditions de plus en plus propices en vue d’amener les pays et les entreprises
aux quatre coins de la planète à investir et à mettre en place des marchés de technologies « propres »
ou « vertes ». De tels investissements pourraient entraîner une transformation des systèmes énergétiques et
des systèmes de transport sur l’ensemble du globe. Pour demeurer concurrentielle, l’économie canadienne
devra elle aussi faire une transition afin de devenir plus verte et plus sobre en carbonea. La manière dont
s’opère cette transition, le moment où elle se déroulera, son rythme et son ampleur sont autant de facteurs
qui auront des répercussions importantes sur l’économie canadienne ainsi que sur les régions, les secteurs
et les entreprises.

LE POTENTIEL DE CROISSANCE ASSOCIÉ AUX BIENS ET SERVICES À FAIBLE INTENSITÉ DE CARBONE À L’ÉCHELLE MONDIALE EST TRÈS IMPORTANT. Dans une étude menée pour le compte du gouvernement du Royaume-Uni, on estimait
à quelque 4,4 billions de dollars la valeur du marché mondial occupé par les secteurs des énergies renouvelables
et les secteurs émergents des biens et services à faible intensité de carboneb,1,2. Cette même étude
prévoyait une croissance de ce marché mondial de l’ordre de 45 % de 2007 2008 à 2014 2015. Selon les
estimations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la mise en place d’un secteur de l’énergie à
faible teneur en carbone nécessitera des investissements mondiaux de 136 billions de dollars de 2012 à
20503. Les marchés des biens et services à faible intensité de carbone connaissent une expansion rapide à
mesure que les pays s’efforcent de réduire l’intensité de carbone de leurs systèmes d’énergie.

LES ÉMISSIONS DE CARBONE CONSTITUENT DE PLUS EN PLUS UN ENJEU CENTRAL DANS LE CADRE DES ÉCHANGES COMMERCIAUX. Les énergies à faible teneur en carbone et les énergies propres sont de plus en plus souvent
mentionnées à titre de facteurs ou de motifs déterminants dans le cadre des discussions commerciales
internationales et des relations bilatérales. On peut citer notamment l’accord de coopération pour la
promotion des faibles émissions de carbone conclu entre le Royaume-Uni et la Chine en janvier 2011; il
s’agit d’un protocole d’entente qui sous tend l’engagement de collaborer au regard des marchés de l’énergie
à faible teneur en carbone et des technologies sobres en carbone4. En outre, considérant le vide qui existe
au chapitre des politiques sur les changements climatiques à l’échelle multilatérale, on opte de plus en plus
pour des mesures commerciales unilatérales afin d’atteindre des objectifs climatiques. La France a rendu
obligatoire l’apposition d’étiquettes sur l’empreinte carbone aux termes de sa Loi Grenelle IIc, ce qui pourrait
engendrer des obstacles commerciaux non tarifaires touchant les produits importés. Des discussions ont
cours dans de nombreuses administrations au sujet de normes sur les carburants à faible teneur en carbone,
et le contenu en carbone relatif du pétrole provenant des sables bitumineux canadiens a fait l’objet de débats
nourris au sud de notre frontière ainsi que dans le cadre des discussions commerciales avec l’Europe. Les
rajustements à la frontière au titre du carbone constituent une mesure proposée dans de nombreuses lois
américaines sur le climat, et la France en fait une promotion vigoureuse au niveau de l’UE. L’application de
prélèvements unilatéraux sur le carburant d’aviation par l’UE en constitue un exemple concretd. L’économie
canadienne est fortement axée sur les ressources, et l’on s’attend à ce que la croissance de la production
pétrolière et gazière à forte intensité de carbone ainsi que des opérations minières à forte intensité d’énergie
demeure vigoureuse, de sorte que les tendances en question soulèvent des risques commerciaux évidents;
à l’opposé, considérant la croissance rapide des secteurs canadiens de biens et services à faible intensité
de carbone (BSFIC), qui sont orientés de façon prépondérante vers les marchés internationaux, ces mêmes
tendances offrent aussi des occasions à saisir.

INSTAURER UNE ÉCONOMIE SOBRE EN CARBONE NE SIGNIFIE PAS QU ’IL FAUT RENONCER AU PÉTROLE. Il est clair que les
efforts pour instaurer une telle économie ne vont nullement jusqu’à sacrifier les avantages économiques
que le Canada tire actuellement de la mise en valeur des sables bitumineux et, de façon plus générale, de
l’extraction de ressources à forte intensité d’énergie. Dans le cadre de notre modélisatione, nous supposons
que, en dépit des incertitudes existantes, il y aura une importante progression des exportations de pétrole
brut. Il faut bien comprendre que la croissance de la production de pétrole brut est déjà associée de façon
marquée aux exportations, car la demande canadienne de produits pétroliers raffinés augmente moins
rapidement que la population du paysf. Les cours mondiaux du pétrole et la consommation de pétrole à l’échelle mondiale sont des facteurs sur lesquels le Canada n’exerce aucun contrôle. D’après les prévisions
internationales, la demande mondiale de pétrole continuera d’afficher une croissance vigoureuseg; également,
dans son évaluation du marché de l’énergie en 2011, l’Office national de l’énergie fat état de projections
de croissance importante de la production de pétrole brut canadien – d’ici 2035, cette production devrait
être deux fois plus élevée que celle enregistrée en 20105. Le Canada est un pays producteur d’énergie, et
la transition mondiale vers une économie sobre en carbone imposera des coûts aux producteurs d’énergie
d’origine fossile. Cela dit, les coûts en question ne signifient pas forcément que le secteur de l’énergie cessera
d’être rentable. Le fait que l’on en vienne à prendre en compte l’empreinte carbone des produits aura pour
effet d’ajouter une nouvelle dimension au jeu de la concurrence; cela étant, les investissements éclairés qui
seront faits aujourd’hui pour réduire l’intensité de carbone au niveau du secteur (par exemple au moyen
de mesures de captage et de stockage du CO2 [CSC]) permettront à ce dernier d’être concurrentiel dans
l’avenir. Des investissements stratégiques effectués dès maintenant permettront au Canada de continuer
d’exploiter le potentiel que recèlent ses ressources naturelles tout en faisant la transition vers une économie
sobre en carbone. De plus, un tel modèle a déjà été adopté en Norvège; tout en veillant à faire fructifier
ses intérêts importants dans le domaine des hydrocarbures, ce pays a fait des progrès notables au chapitre
de la carboneutralitéh. Disons simplement que l’exploitation des sables bitumineux et les activités à faible
intensité de carbone ne s’excluent pas mutuellement à l’intérieur des échéanciers examinés.

LA PLANIFICATION AXÉE SUR UNE CROISSANCE À FAIBLE INTENSITÉ DE CARBONE SE GÉNÉRALISE. Les concurrents et les
partenaires commerciaux du Canada procèdent à une planification active allant dans le sens d’une croissance
efficiente en termes de ressources, et 2011 a été une année charnière à cet égard : en mars 2012, l’Union
européenne a publié son plan directeur pour une croissance à faible intensité de carbone d’ici 2050, tandis
que le PNUE publiait son rapport Vers une économie verte au début du mois de mai et que l’OCDE publiait
Vers une croissance verte le même mois6. Les économies émergentes vont aussi de l’avant : en mars 2011,
la Chine a publié son vingtième plan quinquennal (qui constitue son principal document de planification
économique), dans lequel les changements climatiques sont un enjeu prioritaire et la réduction de l’intensité
de carbone au sein de l’économie chinoise, un domaine d’action clé7. Il s’agit du premier plan économique de
la Chine à mettre l’accent sur l’environnement. La Corée du Sud, qui est une pionnière à cet égard parmi les
économies émergentes, s’est orientée vers une croissance à faible intensité de carbone depuis le lancement
de sa stratégie de « croissance verte » à long terme en 2008. En juin 2011, la Corée du Sud a organisé
conjointement avec l’OCDE le sommet de 2011 pour une croissance verte (« Green Growth Summit »)8.

TANT LE SECTEUR PUBLIC QUE LE SECTEUR PRIVÉ FONT DES INVESTISSEMENTS SUBSTANTIELS. Depuis 2004, les
investissements publics et privés effectués à l’échelle mondiale dans l’énergie verte chaque année (en
excluant la R-D) ont connu une progression de plus de 600 % pour atteindre 242 milliards de dollars,
affichant un taux de croissance de plus de 30 % au cours des deux dernières années, alors que l’économie
mondiale se relevait de la récession9. Au lendemain de la crise financière de 2008, les grandes économies
Àdu globe ont pris des engagements de 191 milliards de dollars destinés à des fonds de stimulation des
énergies propres10. Dans la plupart des pays de l’OCDE, une proportion importante des initiatives de stimulation
économique avait pour but de favoriser une « reprise verte »; de fait, cette proportion se chiffrait à
64 % pour l’UE, à 30 % en Norvège et à 12 % aux États-Unis11. Même si les budgets fédéraux américains
récents ont fait l’objet de réductions répétées et que les dépenses se trouvent sur une trajectoire descendante,
les États-Unis continuent d’investir dans les énergies à faible teneur en carbone dans le cadre de
leur stratégie de reprise économique et de création d’emploii, et ce pays s’est classé au premier rang sur la
planète en ce qui touche les investissements de capital de risque et les apports de capitaux propres axés
sur les énergies propres12. Pour sa part, le gouvernement de l’Australie a annoncé en 2010 l’établissement
d’un fonds relatif aux énergies renouvelables – le « Renewable Energy Future Fund »; ce fonds doté de
664 millions de dollars s’inscrit dans la « Clean Energy Initiative » de 5 milliards de dollars mise de l’avant
par ce même gouvernement13,14. Dans l’UE, et particulièrement en Allemagne (qui se classe au troisième
rang mondial au chapitre des investissements dans les énergies propres), les investisseurs affectent des
capitaux importants aux systèmes d’énergies propres. L’année 2010 a été la première où les investissements
axés sur les énergies renouvelables dans les économies en développement ont été plus importants que
dans les économies développées (71 milliards de dollars comparativement à 69 milliards)15. La Chine ne
le cédait qu’aux États-Unis pour les investissements effectués dans les énergies renouvelables en 2011, et
elle se classe bonne première en ce qui concerne les investissements dans l’énergie éolienne. La Chine est
également un chef de file au chapitre des activités manufacturières dans les domaines de l’énergie solaire
et de l’énergie éolienne ainsi que de la mise en exploitation de matériel de génération d’énergie éolienne16.

IL Y A DÉJÀ EN CE MOMENT DES OCCASIONS À SAISIR AU CANADA DANS LE CONTEXTE D’UNE ÉCONOMIE SOBRE EN CARBONE, À LA FOIS AU NIVEAU NATIONAL ET AU NIVEAU RÉGIONAL. Les possibilités sont importantes, diversifiées et particulières
aux régions. Il existe d’importantes ressources électriques à faible intensité de carbone dans l’ensemble
du pays, que l’on pense aux vastes capacités d’hydroélectricité ainsi qu’au potentiel hydroélectrique dans
nombre de provinces, aux ressources éoliennes côtières et extracôtières, aux systèmes de production
d’énergie houlomotrice et marémotrice de grande qualité sur la côte Est et la côte Ouest, à un système
d’énergie solaire meilleur que celui de l’Allemagne (avec des ressources particulièrement importantes dans
les provinces des Prairies17), aux vastes ressources géothermiques profondes concentrées dans l’Ouest et le
Nord canadien, sans oublier la production d’uranium en Saskatchewan, qui se classe au deuxième rang
à l’échelle mondiale18. Le Canada possède des atouts à l’échelle nationale – une population active très
scolarisée, une importante capacité de R-D et un soutien institutionnel solide. On dispose de capacités de
pointe dans le domaine manufacturier, mais elles sont concentrées en Ontario et au Québec. Le pays a toujours su faire preuve d’innovation, et il possède une expérience à la fois vaste et approfondie dans le secteur de l’énergie. Bref, le Canada aurait les moyens d’être un intervenant de premier plan dans le domaine
de l’énergie à faible teneur en carbone. Par contre, le Canada a aussi d’importants défis à relever, défis qui
sont eux mêmes sources de possibilités : il y a d’abord la place importante des transports pour assurer la
circulation des personnes et des biens sur son vaste territoire, les transports étant la plus importante de
toutes les sources d’émissions de GES; les bâtiments où les Canadiens vivent, travaillent et se divertissent
pourraient être beaucoup plus efficients; les industries prennent des mesures pour hausser leur efficience,
mais il y a encore amplement place à amélioration; quant aux collectivités éloignées, elles doivent avoir
des solutions de rechange en lieu et place de l’électricité générée par diesel, une source d’énergie à la fois
coûteuse, polluante et produisant beaucoup de GES. Les possibilités sont vastes, et il y a de bonnes raisons
d’aller de l’avant.

L’INTERVENTION DE L’ÉTAT EST CRUCIALE.La future économie sobre en carbone du Canada nécessite une vision,
des ressources et des efforts. Le Canada doit prendre les moyens de gérer le plus efficacement possible
les risques et de tirer parti des possibilités que recèle la transition vers une économie mondiale sobre en
carbone. Sans aller jusqu’à dire qu’il risque d’être à la traîne, le Canada doit être à même d’assurer sa
compétitivité dans les domaines où il dispose d’un avantage économique. Si le Canada ne saisit pas l’occasion,
d’autres le feront. Les créneaux qui s’offrent échapperont au Canada s’il n’est pas en mesure de les exploiter.
Les Canadiens ne seront pas des chefs de file dans tous les domaines associés à une économie sobre en
carbone. Ainsi que l’a souligné récemment le Conseil de la fédération, le Canada devra se concentrer sur
ses points forts au fil de la transition19. Si le Canada aborde cette transition mondiale inévitable au moyen
de mesures ponctuelles ou tardives, il ne sera probablement pas à même de tirer tout le parti possible
des occasions qui s’offrent, et il devra assumer des coûts plus élevés. Le fait de planifier et d’investir dès
maintenant offre la possibilité de définir les perspectives et de garantir sa prospérité dans l’avenir.

LES MESURES QUE PRENDRA LE SECTEUR PRIVÉ SONT D’UNE IMPORTANCE CENTRALE. Si les administrations publiques
établissent le contexte stratégique – c’est à dire l’environnement dans lequel les entreprises mènent leurs
activités –, c’est le secteur privé qui accomplit les choses en bout de ligne. Le degré d’innovation requis,
l’ampleur des investissements ainsi que la portée et l’importance du changement illustrent bien le rôle
central du secteur privé aux fins de procéder à la transition vers une économie sobre en carbone. Cela exige
du leadership, mais aussi une collaboration et un dialogue proactif avec l’État afin de savoir quels sont les
besoins du secteur et de déterminer en quoi consiste une politique efficace, de sorte que l’on puisse assurer
la concordance des signaux transmis. Cela demandera aussi une plus grande participation proactive au
dialogue national sur l’économie sobre en carbone, et il faudra exercer un leadership au sein du marché
afin de promouvoir des approches sobres en carbone. Le secteur financier, le secteur de l’énergie et les
secteurs à forte intensité d’énergie et qui dépendent des échanges commerciaux, notamment, jouent un
rôle important à cet égard. Les petites et moyennes entreprises devraient continuer d’être au coeur de
l’innovation sobre en carbone au Canada.


[a] Dans le présent rapport, les expressions « intensité de carbone » et « intensité des émissions » sont synonymes, désignant la quantité (masse) moyenne d’équivalent
de dioxyde de carbone (équivalent CO2) par dollar de produit intérieur brut (PIB). La mesure inverse est également utile : il s’agit de la productivité du carbone,
c’est à dire le revenu que produit l’économie par unité de carbone consommée.

[b] Sauf indication contraire, tous les montants sont en dollars canadiens de 2010.

[c]La Loi Grenelle II énonce le cadre d’un programme de déclaration environnementale de produits (DEP). La France a mené à terme un essai d’un an d’un programme
de DEP en juillet 2011, où l’accent était mis sur les étiquettes faisant état de l’empreinte carbone. La France évaluera le programme avant de déterminer s’il devrait
faire l’objet d’une mise en oeuvre de plus vaste portée (Le Grenelle Environnement, 2011).

[d]Ce prélèvement a été instauré au début de 2012, le marché des émissions au sein de l’UE ayant été étendu au secteur de l’aviation. Conformément aux règles en
vigueur, les compagnies aériennes doivent surveiller et déclarer les émissions associées à tous les vols dont la destination se situe à l’intérieur ou à l’extérieur de
l’Europe, puis acheter des permis d’émissions de carbone correspondants. Les pays ayant adopté des mesures équivalentes visant les émissions reliées à l’aviation peuvent être exonérés du prélèvement de l’UE. Un groupe de pays contestent ce prélèvement, et la Chine refuse de s’y conformer. Pour en savoir plus, se reporter
à Sundaram, 2012 et à la publication The Economist, 2012.

[e]La TRN a confié à Navius Research Inc. la tâche de procéder à des travaux de modélisation initiale et d’analyse afin d’évaluer les répercussions associées au
moment où surviennent les réductions d’émissions de gaz à effet de serre sur le profil des émissions du Canada ainsi que sur les capitaux qu’il faudra investir
pour atteindre les cibles de réduction.

[f] Dans notre modélisation, la réduction de la consommation de pétrole est associée de façon plus marquée à l’utilisation du pétrole comme carburant de transport.

[g]Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), dans le scénario reposant sur les politiques actuellement en vigueur (ce qui correspond au maintien du statu quo),
la croissance annuelle de la consommation de pétrole est de 0,8 % par année d’ici 2035, ce qui se traduit par une demande de 107 millions de barils par jour
(25 % de plus que la demande enregistrée en 2010). Dans le scénario fondé sur de nouvelles politiques, qui tient compte des engagements stratégiques et de la mise en application prudente des cibles mises de l’avant, les projections de l’AIE font état d’une hausse de 15 % par rapport au niveau de 2010 (99 millions de barils par
jour) d’ici 2035 (Agence internationale de l’énegie, 2011a).

[h]Bien que le plan adopté par la Norvège pour parvenir à un état de carboneutralité d’ici 2030 dépende de façon notable (à hauteur du tiers environ des réductions
de GES prévues) des effets compensatoires engendrés par les investissements dans des projets propres de portée internationale ainsi que des échanges de droits
d’émissions (The Economist, 2008), il repose sur des fondements solides si l’on se fie à la productivité du carbone et à d’autres mesures comparatives axées sur les
émissions de carbone (Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie, 2010).

[i] Jenkins et ses collaborateurs (2012) fournissent de plus amples renseignements sur la ventilation des investissements attendus et le moment où ils seront effectués.

[1]Innovas Solutions Ltd., 2009.

[2] Innovas Solutions Ltd., 2009.

[3] Agence internationale de l’énergie, 2012.

[4] Department of Energy and Climate Change, 2011.

[5] Office national de l’énergie, 2011b.

[6] Commission européenne, 2011; OCDE, 2011c; Programme des Nations Unies pour l’environnement, 2011.

[7] KPMG, 2012.

[8] Green Growth Korea, sans date.

[9] The Pew Charitable Trust, 2011.

[10] Bloomberg New Energy Finance, 2011.

[11] Robins, Clover, et Singh, 2009.

[12] The Pew Charitable Trust, 2011.

[13] Gouvernement de l’Australie, 2010b.

[14] Gouvernement de l’Australie, 2010a.

[15] Programme des Nations Unies pour l’environnement et Bloomberg New Energy Finance, 2011.

[16] The Pew Charitable Trust, 2011.

[17] Association des industries solaires du Canada, 2010.

[18] Ressources naturelles Canada, 2011b.

[19] Conseil de la fédération, 2012.