Rapport du Partenariat visant le développement durable des villages côtiers et des écosystèmes marins de Terre-Neuve et du Labrador
|
Par la Table ronde de Terre-Neuve et du Labrador sur l’environnement et l’économie et la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie L’effondrement de la pêche à la morue au large des côtes de Terre-Neuve et du Labrador représente l’exemple classique d’un développement non durable. Ses répercussions sur un écosystème, sur une économie et sur un mode de vie n’ont pas de fin. À l’automne de 1994, la Table ronde nationale sur l’environnemen’ et l’économie (TRNEE) et la Table ronde de Terre-Neuve et du Labrador sur l’environnement et l’économie (TRTNLEE) décidaient de collaborer à un projet ayant pour but de se pencher sur la crise de la pêche du point de vue du développement durable des villages côtiers et des écosystèmes marins de Terre-Neuve et du Labrador. Pour la TRNEE, il devait s’agir d’une étude de cas, abordée du point de vue des collectivités touchées, dans le cadre de laquelle la crise engendrée par le moratoire actuel sur la morue du Nord pouvait être analysée, et les perspectives de viabilité examinées. La TRTNLEE partageait ces objectifs et y voyait également la possibilité de promouvoir le modèle de la table ronde aux fins de la prise de décision par consensus comme moyen de planifier la viabilité à l’échelle communautaire. À cette fin, les deux tables rondes ont choisi deux de leurs membres et ont établi un petit groupe de travail également composé de trois membres de l’industrie de la pêche de la province. Cette initiative a été baptisée «Partenariat» pour traduire la nature sa nature collaborative et pour éviter que l’on croit qu’il s’agissait d’une «commission» ou d’un autre comité gouvernemental. L’une des représentantes de l’industrie de la pêche, Bernadette Dwyer, de la Fogo Island Fishers Co-operative, a convenu de présider le Partenariat. Le Rapport du Partenariat visant le développement durable des villages côtiers et des écosystèmes marins de Terre-Neuve et du Labrador est le résultat le plus tangible de ce processus. Il se veut la «voix des collectivités» et les deux tables rondes estiment qu’il importe que cette «voix» soit entendue par le plus vaste auditoire possible, non seulement pour ce qu’elle affirme, mais également comme contribution au débat actuel, aux délibérations et aux décisions entourant ces questions cruciales.
|